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Lost in Time: Memory, Repetition, and Representations in Wong Kar-wai’s Trilogy

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2022. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : La trilogie cinématographique comprenant Days of Being Wild (1990), In the Mood of Love (2000) et 2046 (2004), réalisée par Wong Kar-Wai, apporte une nouvelle perspective au récit du voyage dans le temps tel qu’il est représenté en Asie de l’Est en remettant en question le concept linéaire du temps. 2046 de Wong Kar-Wai est l’aboutissement de sa trilogie. 2046 lui permet de réimaginer le temps tel qu’intégré dans un espace spécifique, la chambre 2046. Wong Kar-Wai utilise le contexte historique de Hong Kong en 1966 et 1967 comme intrigue secondaire pour ses histoires de désespoir et de trahison. L’espace de la chambre 2046 devient la plate-forme d’un passé non résolu. Grâce à leur quête sans fin, les personnages du film voyagent dans le temps pour récupérer leurs souvenirs perdus et trouver des remplaçants pour leurs amants perdus. Ils rencontrent une série d’échecs avant de conclure que ce qu’ils ont découvert n’étaient que des doublons. En 2046, certaines rumeurs suggèrent que rien ne change, malgré le fait que personne n’est jamais revenu du passé. La chambre est un espace dans lequel le passé consomme le futur. 2046 devient un nombre associé à un traumatisme perpétuel et répétitif. Le film incarne un sentiment de déconnexion de la réalité et de l’existence actuelles, ainsi qu’une obsession à l’égard de la perte imaginaire. La chambre 2046 embourbe les personnages dans la quête non résolue d’un amour passé. Les personnages du film se lancent dans une recherche sans fin ; personne ne revient jamais de 2046 car il n’y a qu’une seule origine irremplaçable pour le temps perdu, et on ne peut que s’attarder sur sa mémoire.Abrégé : The film trilogy Days of Being Wild (1990), In the Mood of Love (2000), and 2046 (2004), directed by Wong Kar-Wai, brings new perspective to East Asian time travel drama by challenging the linear concept of time. Wong Kar-Wai’s 2046 is the culmination of his trilogy. He uses 2046 to reimagine time as embedded within a specific space, the room 2046. Wong Kar-Wai uses the historical backdrop of Hong Kong in 1966 and 1967 as a subplot for his tales of heartbreak and betrayal. The space of the room becomes a platform for the unresolved past. Through endless searching, the film’s characters travel back in time to reclaim their lost memories and find replacements for their lost lovers. They encounter a series of setbacks before concluding that what they have discovered are mere duplicates. In 2046, some rumors suggest that nothing changes, despite the fact that no one has ever returned from the past. The room is a space in which the past consumes the future. 2046 becomes a number associated with perpetual, repetitive trauma. The film embodies a sense of disconnection from current reality and existence, as well as an obsession with imaginative loss. Room 2046 mires the characters in an unresolved quest for past love. The characters in the film embark in an endless search; no one ever returns from 2046 because there is only one irreplaceable origin for lost time, and one can only dwell in one’s memory.
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La trilogie cinématographique comprenant Days of Being Wild (1990), In the Mood of Love (2000) et 2046 (2004), réalisée par Wong Kar-Wai, apporte une nouvelle perspective au récit du voyage dans le temps tel qu’il est représenté en Asie de l’Est en remettant en question le concept linéaire du temps. 2046 de Wong Kar-Wai est l’aboutissement de sa trilogie. 2046 lui permet de réimaginer le temps tel qu’intégré dans un espace spécifique, la chambre 2046. Wong Kar-Wai utilise le contexte historique de Hong Kong en 1966 et 1967 comme intrigue secondaire pour ses histoires de désespoir et de trahison. L’espace de la chambre 2046 devient la plate-forme d’un passé non résolu. Grâce à leur quête sans fin, les personnages du film voyagent dans le temps pour récupérer leurs souvenirs perdus et trouver des remplaçants pour leurs amants perdus. Ils rencontrent une série d’échecs avant de conclure que ce qu’ils ont découvert n’étaient que des doublons. En 2046, certaines rumeurs suggèrent que rien ne change, malgré le fait que personne n’est jamais revenu du passé. La chambre est un espace dans lequel le passé consomme le futur. 2046 devient un nombre associé à un traumatisme perpétuel et répétitif. Le film incarne un sentiment de déconnexion de la réalité et de l’existence actuelles, ainsi qu’une obsession à l’égard de la perte imaginaire. La chambre 2046 embourbe les personnages dans la quête non résolue d’un amour passé. Les personnages du film se lancent dans une recherche sans fin ; personne ne revient jamais de 2046 car il n’y a qu’une seule origine irremplaçable pour le temps perdu, et on ne peut que s’attarder sur sa mémoire.

The film trilogy Days of Being Wild (1990), In the Mood of Love (2000), and 2046 (2004), directed by Wong Kar-Wai, brings new perspective to East Asian time travel drama by challenging the linear concept of time. Wong Kar-Wai’s 2046 is the culmination of his trilogy. He uses 2046 to reimagine time as embedded within a specific space, the room 2046. Wong Kar-Wai uses the historical backdrop of Hong Kong in 1966 and 1967 as a subplot for his tales of heartbreak and betrayal. The space of the room becomes a platform for the unresolved past. Through endless searching, the film’s characters travel back in time to reclaim their lost memories and find replacements for their lost lovers. They encounter a series of setbacks before concluding that what they have discovered are mere duplicates. In 2046, some rumors suggest that nothing changes, despite the fact that no one has ever returned from the past. The room is a space in which the past consumes the future. 2046 becomes a number associated with perpetual, repetitive trauma. The film embodies a sense of disconnection from current reality and existence, as well as an obsession with imaginative loss. Room 2046 mires the characters in an unresolved quest for past love. The characters in the film embark in an endless search; no one ever returns from 2046 because there is only one irreplaceable origin for lost time, and one can only dwell in one’s memory.

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