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Cet article est la transcription partielle d’un entretien filmé en 2011 avec Coralie Capdeboscq, officière de protection à l’Ofpra. Son parcours permet d’aborder une évolution essentielle et globale de l’asile depuis une vingtaine d’années : la prise en compte des craintes de persécutions liées au genre et à l’orientation sexuelle constitutive d’une nouvelle mondialisation de l’asile. Aujourd’hui chargée de mission « vulnérabilités », Coralie Capdeboscq est directement confrontée aux demandes dites « sociétales » qui concernent ces persécutions. Son expérience en la matière entre 2011 et 2018 introduit la retranscription.

This article is a partial transcript of a 2011 video interview with Coralie Capdeboscq, then protection officer of the OFPRA. Her career path allowed us to talk about an important and global evolution in asylum over the last twenty years: the acknowledgement of fears of persecution motivated by gender or sexual orientation. It seems to us that this acknowledgement represents a new globalization of asylum. Since the interview, Coralie Capdeboscq has become responsible for the issue of “vulnerability” and for so-called “societal” demands for asylum. Her experience in this area between 2011 and 2018 introduces the transcript.