Doit-on encore utiliser l’acétate de cyprotérone pour traiter l’hyperandrogénie du syndrome des ovaires polykystiques ? Quelles sont les alternatives ?
Type de matériel :
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Résumé Une étude, menée sur la base de l’Entrepôt de données de santé, a confirmé le surrisque de méningiome prévalent, mais aussi incident, sous acétate de cyprotérone (CPA) à forte dose (25 à 50 mg/j) chez les utilisatrices actuelles ou passées, avec un effet âge, dose et durée. Les indications du CPA dans le traitement de l’hirsutisme ont été restreintes, en 2018, aux cas d’hirsutisme sévère chez les femmes non ménopausées. En 2020, la Société française d’endocrinologie a proposé une mise à jour des recommandations de prise en charge de l’hirsutisme, comprenant notamment des alternatives à l’acétate de cyprotérone en cas de contre-indication de celui-ci ou pour les femmes ne souhaitant pas l’utiliser.
In 2018 the French National Health Database study results were released showing the increased risk of prevalent and incident meningioma in curent or past female users of cyproterone acetate. A dose, age and treatment duration effect was shown. Cyproterone acetate indications in the treatment of hirsutism have been limited to severe cases of hirsutism in premenopausl women. In 2020 the French Endocrine Society has updated recommendations for hirsutim care, including alternatives to cyproterone acetate in case of contra indication, and for women worried to use it.
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