Le désordre numérique : un instrument d’opacité délibérée
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Dans la littérature, l’ordre est perçu comme un modèle d’organisation et un vecteur de rationalisation de l’activité humaine. Dans une recherche sur les comportements face à un média social, nous interrogeons les pratiques de bricolage (au sens de Lévi-Strauss, 1962) et de compilation des instruments sans complémentarité apparente (effet millefeuille, Kalika et al., 2007). Nous investissons un terrain original : les réseaux sociaux universitaires orientés vers l’insertion professionnelle des diplômés. Le protocole se fonde sur l’étude de trois cas de réseaux sociaux universitaires reposant sur des entretiens semi-directifs et des observations non-participantes.L’objectif est de répondre à cette question : Pourquoi existe-t-il un désordre numérique ? Ces pratiques permettent aux acteurs de créer une opacité sur les ressources dont ils disposent et la coordination de leurs activités.
Literature perceives order as a model of organization and a vector of rationalization of human activity. In a research on behaviors against social media, we question DIY practices (Lévi-Strauss, 1962) and compilation tools without apparent complementarity (Kalika et al., 2007). We investigate an original field : academic social networks oriented towards alumni employability. Our goal is to answer this question : Why is there a digital disorder ?The protocol is based on the study of three cases of academic social networks, built on semi-structured interviews and non-participant observations. These practices allow players to create opacity on available resources and coordinate their activities.
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