La transplantation utérine : un traitement pour l’infertilité d’origine utérine
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Uterus transplantation (UTx) is the first treatment offered for treating absolute uterine factors of infertility. It is also the first organ transplantation that is bound to be transitory – for the duration of 1 to 2 pregnancies – proposed for a non-vital indication, the ability to carry a child and give birth. If UTx is still at the experimental stage, today more than 70 transplants have been performed worldwide. The first in France was performed by our team at Foch hospital in 2019. It allowed the birth of a healthy baby girl in 2021. A state of the art allows us to analyze the steps necessary for the success of the transplant from the selection of donors (D) and recipients (R) to surgery, immunosuppressive treatment and pregnancy. The procedure is still complex and involves risks of failures and complications. We discuss here potential developments and future prospects, including likely simplifications of the surgical procedure. The ethical issues raised by UTx are also discussed. In the years to come we will know if UTx is destined to enter the field of current specialized infertility practices.
La transplantation utérine (TU) est le premier traitement proposé pour traiter l’infertilité utérine absolue. C’est également la première transplantation d’organe de nature transitoire – pour la durée d’une à deux grossesses – proposée pour une indication non vitale, la capacité de porter un enfant et de lui donner naissance. Si la TU est toujours à l’étape expérimentale, aujourd’hui plus de 70 greffes ont été réalisées dans le monde et 30 enfants sont nés en bonne santé. La première en France a été réalisée par notre équipe, à l’hôpital Foch, en 2019. Elle a permis la naissance d’une fille, en bonne santé en 2021. Un état de l’art permet de faire le point sur les étapes nécessaires au succès de la greffe, depuis la sélection des donneuses et des receveuses jusqu’à la chirurgie, en passant par le traitement immunosuppresseur et les grossesses.La procédure est encore complexe et comporte des risques d’échecs et de complications. Nous discutons ici des évolutions potentielles et des perspectives d’avenir, y compris des simplifications de la procédure chirurgicale. Les questions éthiques soulevées par la TU sont également abordées. Les années à venir nous diront si la TU est vouée à entrer dans le domaine de la pratique courante en matière d’infertilité.
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