Ovogenèse in vitro : des souris et des femmes
Type de matériel :
- cellules pluripotentes induites
- méiose
- insuffisance ovarienne prématurée
- ovogenèse
- insuffisance ovarienne prématurée
- ovogenèse
- cellules pluripotentes induites
- méiose
- méiose
- ovogenèse
- insuffisance ovarienne prématurée
- cellules pluripotentes induites
- méiose
- ovogenèse
- insuffisance ovarienne prématurée
- cellules pluripotentes induites
- Oogenesis
- meiosis
- premature ovarian insufficiency
- induced pluripotent stem cells
- premature ovarian insufficiency
- Oogenesis
- induced pluripotent stem cells
- meiosis
- induced pluripotent stem cells
- Oogenesis
- meiosis
- premature ovarian insufficiency
- induced pluripotent stem cells
- Oogenesis
- meiosis
- premature ovarian insufficiency
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Premature Ovarian Insufficiency (POI) affects 1% of women of childbearing age. Despite physical and psychological consequences for the patients, our understanding on the mechanisms leading to this pathology is poor. Due to the lack of a human cellular model to study this process, our knowledge essentially emerges from extrapolation of studies conducted on other animal species. However, significant variations exist among different species, including in between mammals. in vitro recapitulation of oogenesis from adult pluripotent cells could be a tool to study gametogenesis in women. In mice, the generation of fertilizable oocytes using this technology has been recently reported. In human, precursor cells have been produced and already enabled identification of new molecular actors. To reconstitute a human mature oocyte in vitro, milestones are yet to be overcome. Improving our understanding of meiotic entry is one of them. Over the recent years, technological advances have been made to this end. They will probably serve the development of human in vitro oogenesis. Finally, this technology will provide a tool not only for fundamental and clinical research but also for diagnosis or therapy. It is therefore mandatory to support this progress and to anticipate related ethical considerations.
L’insuffisance ovarienne prématurée (IOP) touche 1 % des femmes en âge de procréer. En dépit des conséquences sur la santé et psychologiques pour les patientes, nos connaissances sur les mécanismes menant à cette pathologie sont très parcellaires. Du fait de l’absence d’un modèle d’étude cellulaire humain, elles résultent principalement d’extrapolations d’études menées chez d’autres espèces animales. Or, des différences significatives dans le processus de l’ovogenèse existent entre les espèces, y compris au sein des mammifères. La récapitulation in vitro de l’ovogenèse, à partir de cellules pluripotentes adultes humaines, pourrait être un outil pour étudier la gamétogenèse chez la femme. Chez la souris, la génération d’ovocytes fécondants grâce à cette technologie a été récemment rapportée. Chez l’homme, des cellules précurseurs sont produites et permettent déjà l’identification de nouveaux acteurs moléculaires. Pour reconstituer un ovocyte mature humain in vitro, des verrous restent à lever. Parmi eux, la compréhension de l’initiation méiotique. Ces dernières années, des progrès importants ont été réalisés dans le domaine, ils serviront probablement le développement de l’ovogenèse in vitro. À terme, cette technologie offrira non seulement un outil de recherche mais également un outil diagnostique, voire thérapeutique. Cet article retrace les grandes avancées vers l’ovogenèse in vitro humaine, un développement technologique qu’il conviendra à la fois d’encourager et d’encadrer.
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