Stratégies cliniques du transfert embryonnaire
Type de matériel :
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Embryo transfer is a critical step in the IVF/ICSI success. There is a great variability of practices and a need to optimize them. Embryos are increasingly transferred after freezing - thawing and endometrial preparation. The single embryo transfer is widely recommended to prevent multiple pregnancies. Before its completion, a preparation of the patient and the doctor is necessary. The choice of the catheter is discussed, but performing the procedure under abdominal or vaginal ultrasound control is now compulsory. Difficult transfers should be prevented because of their significant negative impact on the pregnancy rate. When they occur despite everything, several corrective measures are proposed. Otherwise, intratubal or transmyometrial transfer may remain the only option. After transfer, rest has no proven to be useful, but luteal phase support and several adjuvant treatments are intended to increase the implantation rate. Trained physicians and standardized practices are essential to ensure high and stable success rates over time.
Le transfert embryonnaire constitue une étape déterminante pour la réussite d’une tentative de fécondation in vitro avec injection intracytoplasmique de spermatozoïde. Il existe une grande variabilité des pratiques et une nécessité de les optimiser. Les embryons sont de plus en plus souvent transférés à la suite d’une congélation-décongélation, après préparation de l’endomètre. Le transfert d’un seul embryon est largement recommandé pour prévenir les grossesses multiples. Avant sa réalisation, une préparation de la patiente et du médecin est nécessaire. Le choix du cathéter est discuté, mais la réalisation du geste sous contrôle échographique par voie abdominale ou vaginale s’impose comme un standard incontournable. Les transferts difficiles doivent être prévenus si possible, car ils ont un impact négatif important sur le taux de grossesse. Lorsqu’ils surviennent malgré tout, plusieurs mesures correctrices sont proposées. À défaut, le transfert intratubaire voire transmyométrial peut constituer la seule option restante. Après le transfert, le repos n’a pas d’utilité démontrée, mais le soutien de la phase lutéale et plusieurs traitements adjuvants éventuels visent à augmenter les chances d’implantation. La formation des intervenants et l’homogénéisation des pratiques sont essentielles pour assurer des taux de succès élevés et stables dans le temps.
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