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Le secteur informel n’apporte pas seulement une contribution significative au Produit Intérieur Brut (PIB) de nombreux pays africains, mais aussi une source potentielle majeure au dynamisme entrepreneurial, en particulier pour ceux qui n’ont pas accès aux marchés et aux ressources productives pour rejoindre le secteur formel. L’objectif de cet article est de mener une réflexion sur le secteur informel en tant que facteur important de développement économique dans un pays comme le Nigéria. Pour combler le manque de recherche, nous avons développé un cadre théorique qui se concentre sur une matrice de décision concernant le niveau d’informalité. Cette étude est basée sur des échantillons de la population d’entrepreneurs et de propriétaires d’entreprises opérant de manière informelle dans différentes zones de marché à Lagos. Une méthode d’échantillonnage aléatoire a été utilisée pour classer les entrepreneurs informels en micro, petites et moyennes entreprises. Nous avons collecté un total de 120 questionnaires auprès des entrepreneurs qui ont participé ou qui opèrent dans le secteur informel depuis 2013. Les avantages de travailler dans cette industrie, y compris la relative liberté qu’elle offre aux entrepreneurs pour gérer leur entreprise, sont évidents. En outre, le secteur est un fournisseur essentiel de biens et de services pour les groupes sociaux à faible revenu. Les résultats de cette étude suggèrent que la productivité du secteur informel devrait être améliorée en proposant des politiques d’accompagnement.

The informal sector does not only make a significant contribution to the Gross Domestic Product (GDP) of many African countries, but a major potential source of entrepreneurship, especially for those who do not have access to markets and productive resources to join the formal sector. The objective of this article is to make reflection on the informal sector as an important factor for economic development in a country like Nigeria. To fill the research gap, we developed a theoretical framework that focuses on a decision matrix regarding the level of informality. This study took samples from the population of entrepreneurs and business owners operating informally in different market areas in Lagos. A random sampling method was used to classify informal entrepreneurs into micro, small and medium enterprises. We collected a total of 120 questionnaires from entrepreneurs who have participated in or have been operating in the informal sector since 2013. The benefits of working in this industry, including the relative freedom it offers entrepreneurs to run their businesses are obvious. In addition, the sector is an essential supplier of goods and services for low-income social groups. The results of this study suggest that the productivity of the informal sector should be improved by proposing supportive policies.