Les « sens contraires » de la migration
Type de matériel :
TexteLangue : français Détails de publication : 2010.
Ressources en ligne : Abrégé : Les Soninké, originaires d’Afrique subsaharienne (Mali, Mauritanie, Sénégal), ont développé diverses stratégies migratoires au fil des époques et des événements historiques, économiques et politiques qui ont été très largement étudiées. Aujourd’hui, des filles et des garçons français d’origine soninké passent, de façon plus ou moins contrainte, d’un pays à l’autre au gré du cycle de l’enfance et de l’adolescence, les mettant au centre d’une stratégie migratoire inédite. Bien que l’accent soit mis ici sur les parcours féminins, leur analyse ne peut être dissociée de celle des parcours masculins : l’originalité de ce mouvement migratoire réside précisément dans l’articulation de ces deux composantes.À partir de vignettes de parcours migratoires, familiaux et individuels, nous analyserons les caractéristiques et les raisons de cette mobilité intrafamiliale transnationale des enfants et des adolescents en mettant l’accent sur le modelage identitaire, notamment dans le cas des fillettes et des jeunes filles. Nous montrerons que cette mobilité participe du phénomène migratoire global.Les modalités et les buts des déplacements des fillettes et des jeunes filles (départs de France, séjour au Mali et retour au pays de naissance) seront étudiés afin de mieux saisir les logiques parentales et familiales qui les sous-tendent. Ensuite, l’analyse portera sur les alliances réalisées dans ce cadre et le sens qu’elles revêtent. On tentera enfin de montrer comment, en devenant transnational, l’échange matrimonial s’intègre dans un espace-temps particulier à la migration soninké et participe de la reproduction de la société.
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Les Soninké, originaires d’Afrique subsaharienne (Mali, Mauritanie, Sénégal), ont développé diverses stratégies migratoires au fil des époques et des événements historiques, économiques et politiques qui ont été très largement étudiées. Aujourd’hui, des filles et des garçons français d’origine soninké passent, de façon plus ou moins contrainte, d’un pays à l’autre au gré du cycle de l’enfance et de l’adolescence, les mettant au centre d’une stratégie migratoire inédite. Bien que l’accent soit mis ici sur les parcours féminins, leur analyse ne peut être dissociée de celle des parcours masculins : l’originalité de ce mouvement migratoire réside précisément dans l’articulation de ces deux composantes.À partir de vignettes de parcours migratoires, familiaux et individuels, nous analyserons les caractéristiques et les raisons de cette mobilité intrafamiliale transnationale des enfants et des adolescents en mettant l’accent sur le modelage identitaire, notamment dans le cas des fillettes et des jeunes filles. Nous montrerons que cette mobilité participe du phénomène migratoire global.Les modalités et les buts des déplacements des fillettes et des jeunes filles (départs de France, séjour au Mali et retour au pays de naissance) seront étudiés afin de mieux saisir les logiques parentales et familiales qui les sous-tendent. Ensuite, l’analyse portera sur les alliances réalisées dans ce cadre et le sens qu’elles revêtent. On tentera enfin de montrer comment, en devenant transnational, l’échange matrimonial s’intègre dans un espace-temps particulier à la migration soninké et participe de la reproduction de la société.




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