François Gérard (1770-1837) ou l'opportunité d'une belle carrière sous le règne de Napoléon IER
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RésuméQue François Gérard, l’auteur de la célèbre « Bataille d’Austerlitz » ait fait une belle carrière sous l’Empire, apparaît d’emblée comme une certitude. La nature exacte de ce succès est moins évidente : comment se traduisit-il concrètement pour l’artiste et s’accompagna-t-il d’une promotion sociale ?Lorsque Napoléon prend le pouvoir va même beaucoup gagner. Il connaîtra une véritable aisance financière après 1807. Il bénéficie par ailleurs d’une réelle reconnaissance officielle : légion d’honneur dès 1803, commandes officielles, élection à l’Institut, etc.À côté de ces faveurs, la prise en compte du réseau relationnel de l’artiste constitue un autre critère d’évaluation de sa réussite par le biais de son insertion sociale. Ce réseau, large en France (Mmes Récamier et de Staël, Bernadotte, Talleyrand, Guizot, etc.) s’étend au-delà de ce cercle et des frontières, et plus particulièrement d’Italie.
To say that François Gérard, painter of the famous “Bataille d’Austerlitz”, had a fine career during the First Empire is almost a truism. But it is hard to define the precise nature of this success: what were the actual benefits for the artist? Did it result in his social advancement?On Napoleon’s arrival in power Gérard was to make a great deal of money, achieving financial independence after 1807. He was also to receive real official recognition: the Légion d’honneur in 1803, official commissions, election to the Institut, etc.Alongside these advantages, Gérard also constituted for himself a huge network of relations. This too is a criterion for measuring his success in that by it we can measure his social advancement. This network, broad in France (Madame Récamier and Madame de Staël, Bernadotte, Talleyrand, Guizot, etc.), reached far and wide, particularly into Italy.
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