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Survivre au désastre

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2007. Ressources en ligne : Abrégé : RésuméLes communautés aborigènes d’Australie souffrent d’exil dans leur propre pays, et deviennent de plus en plus comme des « réfugiés de l’intérieur ». À l’instar des camps de réfugiés, elles sont non seulement assaillies par les consultants des très nombreuses instances du gouvernement australien mais, de plus en plus, par des pouvoirs ou des représentants du marché global. Si face à ce monde globalisé, les Aborigènes expérimentent quotidiennement les articulations hybrides entre technologie moderne et mode de vie nomade, les situations locales configurées par deux siècles d’histoire coloniale restent le plus souvent dramatiques. Les douleurs de ces situations quotidiennes culminent dans des événements violents et tragiques, comme à Palm Island où des émeutes ont éclaté à la suite de la mort en détention d’un Aborigène ; événements qui condensent les rapports de la société australienne aux communautés aborigènes. Comment donc expliquer que les Aborigènes qui sont restés entre eux et ceux qui furent dispersés puissent vivre la même désolation aujourd’hui ? Pour répondre à cette question qui touche tous les peuples autochtones en Australie ou ailleurs, il convient de se placer dans la perspective d’une anthropologie de la survie au désastre, non comme esthétique du malheur et de la vie nue mais comme éthique d’espoir.Abrégé : Aboriginal communities in Australia are exiles in their own country and are becoming prorgessively more like domestic refugees. As in the case of refugee camps they are not only subjects to constant harassment from agents of various Australian governmental organizations, but also by forces or representatives of the global market. Faced with globalization, Aborigines experience, hybrid articulations between modern technology and a nomadic lifestyle on a daily basis. Nevertheless, their local situation — which is the result of two centuries of colonial history, remains dramatic. The hardship of their situation often culminates in violent and tragic events, as at Palm Island where riots broke out following the death of an Aborigine held in detention. Such events have the effect of polarizing relations between Australian society and Aboriginal communities. Why is it that Aborigines who remain with their communities and Aborigines who left both experience the same desolation today ? In order to answer this question — which concerns all the Indigenous people in Australia and beyond, it is necessary to employ the perspective of an anthropology of disaster survival, not in the sense of an aesthetic of misfortune and « bare life », but as an ethics of hope.
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RésuméLes communautés aborigènes d’Australie souffrent d’exil dans leur propre pays, et deviennent de plus en plus comme des « réfugiés de l’intérieur ». À l’instar des camps de réfugiés, elles sont non seulement assaillies par les consultants des très nombreuses instances du gouvernement australien mais, de plus en plus, par des pouvoirs ou des représentants du marché global. Si face à ce monde globalisé, les Aborigènes expérimentent quotidiennement les articulations hybrides entre technologie moderne et mode de vie nomade, les situations locales configurées par deux siècles d’histoire coloniale restent le plus souvent dramatiques. Les douleurs de ces situations quotidiennes culminent dans des événements violents et tragiques, comme à Palm Island où des émeutes ont éclaté à la suite de la mort en détention d’un Aborigène ; événements qui condensent les rapports de la société australienne aux communautés aborigènes. Comment donc expliquer que les Aborigènes qui sont restés entre eux et ceux qui furent dispersés puissent vivre la même désolation aujourd’hui ? Pour répondre à cette question qui touche tous les peuples autochtones en Australie ou ailleurs, il convient de se placer dans la perspective d’une anthropologie de la survie au désastre, non comme esthétique du malheur et de la vie nue mais comme éthique d’espoir.

Aboriginal communities in Australia are exiles in their own country and are becoming prorgessively more like domestic refugees. As in the case of refugee camps they are not only subjects to constant harassment from agents of various Australian governmental organizations, but also by forces or representatives of the global market. Faced with globalization, Aborigines experience, hybrid articulations between modern technology and a nomadic lifestyle on a daily basis. Nevertheless, their local situation — which is the result of two centuries of colonial history, remains dramatic. The hardship of their situation often culminates in violent and tragic events, as at Palm Island where riots broke out following the death of an Aborigine held in detention. Such events have the effect of polarizing relations between Australian society and Aboriginal communities. Why is it that Aborigines who remain with their communities and Aborigines who left both experience the same desolation today ? In order to answer this question — which concerns all the Indigenous people in Australia and beyond, it is necessary to employ the perspective of an anthropology of disaster survival, not in the sense of an aesthetic of misfortune and « bare life », but as an ethics of hope.

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