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La lutte contre la radicalisation ou deux formes de la pensée magique

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2016. Ressources en ligne : Abrégé : Les attentats qui ont touché les villes occidentales au cours des douze dernières années (Madrid, Londres, Oslo, Boston, Toulouse, Bruxelles, Copenhague et maintenant Paris) nous effraient d’autant plus que leurs auteur.e.s ne viennent pas de l’étranger mais sont issu.e.s de nos propres sociétés. À cette peur s’en ajoute une autre pour un nombre croissant de parents, qui craignent que leur fils ou leur fille ne disparaisse un jour pour réapparaître en Syrie où 5000 à 6000 combattants européens ont, d’après les estimations, rejoint les rangs d’un groupe armé. Enfin, la peur d’être rejeté se diffuse au sein des minorités musulmanes confrontées à la suspicion du groupe majoritaire et, de façon croissante, à la stigmatisation et aux discriminations de la part d’institutions telles que les médias, l’école ou la police qui sont censées garantir leur information, leur éducation et leur sécurité. Répondant à ces peurs, les gouvernements européens ont renforcé et durci l’arsenal de la lutte contre le terrorisme : extension de la surveillance, pénalisation d’un nombre croissant d’activités (dont les déplacements vers la Syrie) intégrées dans une définition élargie du terrorisme, renforcement des contrôles aux frontières, instauration de mesures d’exception dans le droit pénal, etc.1. La politique antiterroriste ne se réduit cependant pas à ce volet répressif. S’y ajoute un volet préventif, souvent qualifié de « lutte contre la radicalisation », que Francesco Ragazzi interroge ici : quels sont les fondements de cette forme soft d’antiterrorisme qui se déploie depuis une dizaine d’années un peu partout en Europe ? Les mesures mises en œuvre ont-elles produit les effets recherchés ? Leurs effets pervers ne devraient-ils pas conduire à envisager d’autres approches ?
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Les attentats qui ont touché les villes occidentales au cours des douze dernières années (Madrid, Londres, Oslo, Boston, Toulouse, Bruxelles, Copenhague et maintenant Paris) nous effraient d’autant plus que leurs auteur.e.s ne viennent pas de l’étranger mais sont issu.e.s de nos propres sociétés. À cette peur s’en ajoute une autre pour un nombre croissant de parents, qui craignent que leur fils ou leur fille ne disparaisse un jour pour réapparaître en Syrie où 5000 à 6000 combattants européens ont, d’après les estimations, rejoint les rangs d’un groupe armé. Enfin, la peur d’être rejeté se diffuse au sein des minorités musulmanes confrontées à la suspicion du groupe majoritaire et, de façon croissante, à la stigmatisation et aux discriminations de la part d’institutions telles que les médias, l’école ou la police qui sont censées garantir leur information, leur éducation et leur sécurité. Répondant à ces peurs, les gouvernements européens ont renforcé et durci l’arsenal de la lutte contre le terrorisme : extension de la surveillance, pénalisation d’un nombre croissant d’activités (dont les déplacements vers la Syrie) intégrées dans une définition élargie du terrorisme, renforcement des contrôles aux frontières, instauration de mesures d’exception dans le droit pénal, etc.1. La politique antiterroriste ne se réduit cependant pas à ce volet répressif. S’y ajoute un volet préventif, souvent qualifié de « lutte contre la radicalisation », que Francesco Ragazzi interroge ici : quels sont les fondements de cette forme soft d’antiterrorisme qui se déploie depuis une dizaine d’années un peu partout en Europe ? Les mesures mises en œuvre ont-elles produit les effets recherchés ? Leurs effets pervers ne devraient-ils pas conduire à envisager d’autres approches ?

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