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La Saint-Napoléon à Joigny (quand on célébrait la fête nationale le 15 août)

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2012. Ressources en ligne : Abrégé : RésuméL’article est centré sur la Saint-Napoléon dans un chef-lieu d’arrondissement, Joigny (Yonne) et s’appuie sur des sources locales, archives municipales et départementales, journal local. C’est, après l’étude essentielle de Sudhir Hazareesingh, une plongée dans la micro-histoire. L’auteur souligne tout d’abord l’importance que revêt cette fête de l’empereur pour un maire et ses adjoints nommés et non pas élus, mais jugés localement à propos du plus ou moins heureux déroulement de cette fête, ceci à partir de quelques dates choisies comme références, 1854, 1856, 1859 et 1866. Il étudie ensuite les oppositions qui viennent du clergé à cause de la question romaine depuis 1859, mais surtout des républicains qui saisissent souvent cette date pour manifester leur rejet grandissant du régime. Enfin, revenant sur l’ensemble de la fête, de 1802 à 1870, l’auteur démontre à la fois le fort enracinement de la Saint-Napoléon sous le Second Empire, et son rôle dans le développement d’un rituel qui, à partir de 1880, sera largement repris par le 14 Juillet, un 14 Juillet « fils caché de la Saint-Napoléon », longtemps caché par l’historiographie républicaine et même universitaire. L’article ne cache pas cependant quelques différences essentielles : dans le 14 Juillet, l’absence de la religion catholique – la messe solennelle remplacée à Joigny par la plantation d’un arbre de la Liberté sur une place Saint-André rebaptisée alors place de la République –, et le rôle important tenu dans le nouveau rituel par la Marseillaise.Abrégé : This article is centred on the celebration of the Saint-Napoléon in an administratively important town (a chef-lieu d’arrondissement), namely Joigny (Yonne) and it is based on local source material, documents from local and departmental archives, and the local newspaper. Following in the footsteps of Sudhir Hazareesingh, it adopts an unashamedly micro-historical approach. Of particular interest is the importance for the mayor and his appointed (not elected) deputies of local opinions on how well (or how poorly) the ceremony was deemed to have been celebrated on this the emperor’s holiday. The study takes as its reference points four dates, 1854, 1856, 1859 and 1866. It charts clergy opposition to the celebration as a result of the Roman question post-1859 and also the growing discontent of Republicans, who seized upon the Saint-Napoléon as a moment in which to manifest their rejection of the regime. The final part of the article is an overview of the day, from 1802 to 1870. It reveals how deeply the celebration penetrated during Second Empire and how much (from 1880 on) the ritual of the Saint-Napoléon was taken up in the celebration of the 14th of July, “the hidden son of the Saint-Napoléon”, for a long time deliberately forgotten by Republican and even university historiography. Of particular interest are the fundamental differences: the Catholic church is largely absent from the celebration of the Quatorze Juillet – in Joigny, High Mass was replaced by the planting of a Liberty Tree in Place Saint-André (St Andrew’s Square) then renamed Place de la République (Republic Square) –, and the significant role in the new ritual played by the Marseillaise.
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RésuméL’article est centré sur la Saint-Napoléon dans un chef-lieu d’arrondissement, Joigny (Yonne) et s’appuie sur des sources locales, archives municipales et départementales, journal local. C’est, après l’étude essentielle de Sudhir Hazareesingh, une plongée dans la micro-histoire. L’auteur souligne tout d’abord l’importance que revêt cette fête de l’empereur pour un maire et ses adjoints nommés et non pas élus, mais jugés localement à propos du plus ou moins heureux déroulement de cette fête, ceci à partir de quelques dates choisies comme références, 1854, 1856, 1859 et 1866. Il étudie ensuite les oppositions qui viennent du clergé à cause de la question romaine depuis 1859, mais surtout des républicains qui saisissent souvent cette date pour manifester leur rejet grandissant du régime. Enfin, revenant sur l’ensemble de la fête, de 1802 à 1870, l’auteur démontre à la fois le fort enracinement de la Saint-Napoléon sous le Second Empire, et son rôle dans le développement d’un rituel qui, à partir de 1880, sera largement repris par le 14 Juillet, un 14 Juillet « fils caché de la Saint-Napoléon », longtemps caché par l’historiographie républicaine et même universitaire. L’article ne cache pas cependant quelques différences essentielles : dans le 14 Juillet, l’absence de la religion catholique – la messe solennelle remplacée à Joigny par la plantation d’un arbre de la Liberté sur une place Saint-André rebaptisée alors place de la République –, et le rôle important tenu dans le nouveau rituel par la Marseillaise.

This article is centred on the celebration of the Saint-Napoléon in an administratively important town (a chef-lieu d’arrondissement), namely Joigny (Yonne) and it is based on local source material, documents from local and departmental archives, and the local newspaper. Following in the footsteps of Sudhir Hazareesingh, it adopts an unashamedly micro-historical approach. Of particular interest is the importance for the mayor and his appointed (not elected) deputies of local opinions on how well (or how poorly) the ceremony was deemed to have been celebrated on this the emperor’s holiday. The study takes as its reference points four dates, 1854, 1856, 1859 and 1866. It charts clergy opposition to the celebration as a result of the Roman question post-1859 and also the growing discontent of Republicans, who seized upon the Saint-Napoléon as a moment in which to manifest their rejection of the regime. The final part of the article is an overview of the day, from 1802 to 1870. It reveals how deeply the celebration penetrated during Second Empire and how much (from 1880 on) the ritual of the Saint-Napoléon was taken up in the celebration of the 14th of July, “the hidden son of the Saint-Napoléon”, for a long time deliberately forgotten by Republican and even university historiography. Of particular interest are the fundamental differences: the Catholic church is largely absent from the celebration of the Quatorze Juillet – in Joigny, High Mass was replaced by the planting of a Liberty Tree in Place Saint-André (St Andrew’s Square) then renamed Place de la République (Republic Square) –, and the significant role in the new ritual played by the Marseillaise.

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