Les polyarthrites du chien
Type de matériel :
- boiterie
- arthrocentèse
- polyarthrite
- cytologique
- fièvre
- infectieux
- gonflement articulaire
- origine immune
- boiterie
- arthrocentèse
- polyarthrite
- cytologique
- fièvre
- infectieux
- gonflement articulaire
- origine immune
- immune
- fever
- arthrocentesis
- infectious
- cytological analysis
- joint swelling
- polyarthritis
- lameness
- immune
- fever
- arthrocentesis
- infectious
- cytological analysis
- joint swelling
- polyarthritis
- lameness
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Canine polyarthritis is an inflammatory disease affecting several joints, causing non-specific systemic repercussions such as hyperthermia and lethargy, but also specific repercussions such as locomotor abnormalities and often joint pain, swelling and heat. This disease has many different origins. The exam of choice to confirm the diagnosis of several joint inflammation is arthrocentesis and at least 4 joints have to be sampled. Paraclinical arguments can be helpful to precise the etiological origin. Cytological and bacteriological analysis makes it possible to distinguish a strict inflammatory origin (by deposits of complex immune cells of primary or secondary origin in an inflammatory focus at a distance from the joints) from an infectious origin. Primary immune-mediated polyarthritis is the most important condition within dogs’ polyarthritis. It is considered idiopathic and is an exclusion diagnosis. Research of the underlying cause must then be systematic in order to set up the appropriate treatment. Infectious polyarthritis is treated by administering an appropriate anti-infectious drug. The management of primary immune-mediated polyarthritis is based on corticosteroid therapy, which is often long term and whose dose reduction must be monitored closely. The management of secondary immune-mediated polyarthritis calls for the suppression of the underlying cause when possible.
Les polyarthrites du chien sont un ensemble de maladies inflammatoires affectant plusieurs articulations simultanément, à l’origine de répercussions systémiques peu spécifiques, telles qu’une hyperthermie, un abattement, une léthargie, mais aussi spécifiques telles que des troubles locomoteurs et une polyarthralgie plus ou moins sévère. Les polyarthrites canines revêtent de nombreuses causes différentes. L’examen complémentaire de choix permettant de confirmer le diagnostic d’inflammation articulaire est l’arthrocentèse et au moins 4 articulations doivent ainsi être prélevées. Des arguments paracliniques peuvent étayer l’orientation étiologique. La caractérisation de l’atteinte d’un point de vue cytologique et bactériologique permet de distinguer une origine inflammatoire stricte (par dépôts d’immuns complexes d’origine primaire ou secondaire à un foyer inflammatoire à distance des articulations) d’une origine infectieuse. La polyarthrite à médiation immune primaire est la principale affection au sein des polyarthrites du chien. Elle est considérée idiopathique et il s’agit d’un diagnostic d’exclusion. La recherche de la cause doit être systématique afin de mettre en place le traitement adapté. Une polyarthrite d’origine infectieuse est traitée par l’administration d’un anti-infectieux adapté. La gestion d’une polyarthrite à médiation immune primaire repose sur une corticothérapie souvent de longue durée et dont la dégression de dose doit être surveillée de façon rapprochée. La prise en charge d’une polyarthrite à médiation immune secondaire invite à la prise en charge de la cause sous-jacente quand cela est possible.
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