Méningoencéphalites d’origine inconnue chez le chien
Type de matériel :
- corticothérapie
- auto-immunité
- liquide cérébrospinal
- méningite
- chien
- encéphalite
- cytosine arabinoside
- imagerie par résonance magnétique
- corticothérapie
- auto-immunité
- liquide cérébrospinal
- méningite
- chien
- encéphalite
- cytosine arabinoside
- imagerie par résonance magnétique
- meningitis
- steroids
- magnetic resonance imaging
- encephalitis
- cerebrospinal fluid
- dog
- cytosine arabinoside
- immune-mediated
- meningitis
- steroids
- magnetic resonance imaging
- encephalitis
- cerebrospinal fluid
- dog
- cytosine arabinoside
- immune-mediated
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Meningoencephalitides of unknown origin are common inflammatory conditions of the canine central nervous system. They result from an aberrant immune response targeting the brain and/or sometimes the spinal cord. Diagnosis is based on epidemiology, clinical signs, abnormalities on MRI and/or cerebrospinal fluid analysis and exclusion of infectious agents causing encephalitis in dogs. The treatment is immunosuppression and primarily based on steroids. Other immunosuppressive agents have been used, primarily allowing reduction of steroid-associated side effects. Their influence on prognosis isn’t supported by evidence. The follow up is mostly based on monitoring clinical signs although repeating the MRI scan and cerebrospinal fluid analysis prior to tapering the treatment might help reduce the risk of relapse. The prognosis varies widely between cases and depends on clinical signs and neuroanatomical localization of the lesions. The dogs improving on medication and surviving beyond three months are less likely to die because of the disease.
Les méningoencéphalites d’origine indéterminée sont des maladies inflammatoires fréquentes du système nerveux central chez le chien. Elles sont la conséquence d’une réponse à médiation immune aberrante dirigée contre l’encéphale et/ou parfois la moelle spinale. Un diagnostic présomptif peut être établi sur la base d’une combinaison de critères épidémiologiques et cliniques, d’anomalies typiques à l’examen IRM du système nerveux central et/ou à l’analyse du liquide cérébrospinal et de l’exclusion des agents infectieux responsables d’encéphalite. Le traitement est immunosuppresseur, basé prioritairement sur la corticothérapie. L’utilisation d’autres agents immunosuppresseurs, dont le principal bénéfice est de limiter les effets secondaires liés à la corticothérapie a été décrite, sans que leur impact sur le pronostic n’ait été démontré pour l’heure. Le suivi est avant tout clinique, bien qu’une répétition de l’examen IRM et de l’analyse du liquide cérébrospinal avant diminution du traitement puisse contribuer à limiter le risque de rechute. Le pronostic est extrêmement variable et fonction des signes cliniques et de la localisation des lésions. Les animaux s’améliorant sous traitement et survivant plus de trois mois, décèdent rarement de la maladie.
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