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« L’hinterland est fondamentalement planétaire »

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2025. Ressources en ligne : Abrégé : Phil A. Neel, a thirty-five-year-old American geographer, analyzes the contradictions of globalized capitalism from the point of view of center-periphery relations. In this interview, he explores the concept of "the hinterland." This term is a complex notion with various meanings. Here, it refers to remote areas, often beyond the reaches of academic research, where the contradictions of the current economic system crystallize. Far from hyperconnected urban centers, the hinterland is becoming the stage for a recomposition of political and social forces.Looking back on his childhood in the precarious housing of the American hinterland, Phil A. Neel recounts how his trajectory as an itinerant worker led him to frequent these landscapes punctuated by exclusion, violence, but also solidarity. His experience of police repression, notably through the Occupy movement, has contributed to his thinking in defense of a "communist geography" that distances itself from radical-academic postures while remaining deeply connected to the material and social realities of struggles. In this interview, he invites us to rediscover these peripheral spaces, where the stirrings of a challenge to contemporary capitalism can be found.Abrégé : Phil A. Neel, géographe américain de 35 ans, analyse les contradictions du capitalisme mondialisé à partir des relations centre-périphéries. Dans cet entretien, il explore le concept d’hinterland. Ce terme, qu’on traduit souvent par « arrière-pays », est une notion complexe que nous faisons le choix de conserver en anglais dans la suite du texte. Il désigne les zones reculées, souvent invisibles à la recherche, où se cristallisent les contradictions du système économique actuel. Loin des centres urbains hyperconnectés, l’hinterland devient le théâtre d’une recomposition des forces politiques et sociales.En revenant sur son enfance dans les logements précaires de l’hinterland, Phil A. Neel raconte comment sa trajectoire de travailleur itinérant l’a conduit à fréquenter ces paysages où se mêlent exclusion, violence, mais aussi solidarité. Son expérience de la répression policière, notamment à travers le mouvement Occupy, a participé à sa réflexion pour la défense d’une « géographie communiste » qui se distancie des postures radicales-académiques en restant profondément connectée aux réalités matérielles et sociales des luttes. Dans cet entretien, il nous invite à redécouvrir ces espaces périphériques afin d’y déceler les germes d’une mise en cause du capitalisme contemporain.
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Phil A. Neel, a thirty-five-year-old American geographer, analyzes the contradictions of globalized capitalism from the point of view of center-periphery relations. In this interview, he explores the concept of "the hinterland." This term is a complex notion with various meanings. Here, it refers to remote areas, often beyond the reaches of academic research, where the contradictions of the current economic system crystallize. Far from hyperconnected urban centers, the hinterland is becoming the stage for a recomposition of political and social forces.Looking back on his childhood in the precarious housing of the American hinterland, Phil A. Neel recounts how his trajectory as an itinerant worker led him to frequent these landscapes punctuated by exclusion, violence, but also solidarity. His experience of police repression, notably through the Occupy movement, has contributed to his thinking in defense of a "communist geography" that distances itself from radical-academic postures while remaining deeply connected to the material and social realities of struggles. In this interview, he invites us to rediscover these peripheral spaces, where the stirrings of a challenge to contemporary capitalism can be found.

Phil A. Neel, géographe américain de 35 ans, analyse les contradictions du capitalisme mondialisé à partir des relations centre-périphéries. Dans cet entretien, il explore le concept d’hinterland. Ce terme, qu’on traduit souvent par « arrière-pays », est une notion complexe que nous faisons le choix de conserver en anglais dans la suite du texte. Il désigne les zones reculées, souvent invisibles à la recherche, où se cristallisent les contradictions du système économique actuel. Loin des centres urbains hyperconnectés, l’hinterland devient le théâtre d’une recomposition des forces politiques et sociales.En revenant sur son enfance dans les logements précaires de l’hinterland, Phil A. Neel raconte comment sa trajectoire de travailleur itinérant l’a conduit à fréquenter ces paysages où se mêlent exclusion, violence, mais aussi solidarité. Son expérience de la répression policière, notamment à travers le mouvement Occupy, a participé à sa réflexion pour la défense d’une « géographie communiste » qui se distancie des postures radicales-académiques en restant profondément connectée aux réalités matérielles et sociales des luttes. Dans cet entretien, il nous invite à redécouvrir ces espaces périphériques afin d’y déceler les germes d’une mise en cause du capitalisme contemporain.

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