Face aux conjoints agresseurs… La danse avec l’ours
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Si l’exercice de la violence continue à structurer le masculin, l’idéologie y fait écran avec un néo-masculin de la détresse, discours miroir des justifications traditionnelles des maris agresseurs. Rudolf Rausch, un psychologue québécois, décrit à Martin Dufresne les stratégies de non-changement qui amènent les agresseurs à de dangereux programmes de diversion judiciaire. Il parle de la politique nord-américaine de reddition de comptes aux victimes et à leurs aidantes féministes, à l’encontre du mouvement masculiniste de reprivatisation de la violence sexiste et d’exploitation des meurtres conjugaux.
While the use of violence remains a structuring element of contemporary masculinity, current ideology has created a neo-masculin smokescreen of alleged distress, mirroring wife-batterers’traditional excuses. In this article, Rudolf Rausch, a Quebec psychologist, outlines to Martin Dufresne the change-avoidance strategies that bring batterers to diversion programs and the risks at which these programs put women. He describes an alternative North-American policy of accountability to victims and to their feminist support network, over and against masculinist attempts to reprivatize sexist violence and utilize cases of wife-killing for political advantage.
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