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Penser l'enregistrement musical avec Jean-François Lyotard

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2009. Ressources en ligne : Abrégé : RésuméSi Lyotard n’a jamais traité explicitement de l’enregistrement musical, il en propose une pensée en creux dans Des dispositifs pulsionnels et L’inhumain. Contrairement à Adorno ou Benjamin, Lyotard n’accuse pas l’enregistrement de faire de la musique une marchandise comme une autre au sein du système capitaliste. C’est la musique classique occidentale elle-même qui est intrinsèquement mécanique et capitaliste, l’enregistrement ne faisant que renforcer ce processus fondamental, à l’œuvre plus particulièrement dans la « nouvelle musique » de Schoenberg. Mais la loi des séries n’est pas le fin mot de la musique. La plus classique des sonates est toujours postmoderne, en ce qu’un événement sonore inaudible y est présent à travers l’audible, en ce qu’à travers les variations incessantes un thème fondamental toujours absent est présent. Toute musique entendue n’est que l’enregistrement d’un tel événement. Loin de voir dans l’enregistrement musical un accident de la musique, Lyotard pense donc essentiellement la musique comme un enregistrement.Abrégé : Think Musical recording wiht J. F. LyotardAlthough Lyotard never dealt explicitly with the musical recording, a thought of it is enshrined in Des dispositifs pulsionnels and L’inhumain. Unlike Benjamin or Adorno, Lyotard doesn’t accuse recording of making music a common merchandise in the capitalist system. The occidental classical music itself is intrinsically mechanical and capitalist. This fundamental process, working in particular in the schoenbergian « new music », is only reenforced by recording. But the serial law is not the ultimate comprehension of music. The most classical sonata is always postmodern, as an inaudible sonorous event is present through audible, as through incessing variations a fundamental theme always absent is nevertheless present. The music we heard is only the recording of this event. Far from considering musical recording as an accident of music, Lyotard thinks music as essentially a kind of recording.
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RésuméSi Lyotard n’a jamais traité explicitement de l’enregistrement musical, il en propose une pensée en creux dans Des dispositifs pulsionnels et L’inhumain. Contrairement à Adorno ou Benjamin, Lyotard n’accuse pas l’enregistrement de faire de la musique une marchandise comme une autre au sein du système capitaliste. C’est la musique classique occidentale elle-même qui est intrinsèquement mécanique et capitaliste, l’enregistrement ne faisant que renforcer ce processus fondamental, à l’œuvre plus particulièrement dans la « nouvelle musique » de Schoenberg. Mais la loi des séries n’est pas le fin mot de la musique. La plus classique des sonates est toujours postmoderne, en ce qu’un événement sonore inaudible y est présent à travers l’audible, en ce qu’à travers les variations incessantes un thème fondamental toujours absent est présent. Toute musique entendue n’est que l’enregistrement d’un tel événement. Loin de voir dans l’enregistrement musical un accident de la musique, Lyotard pense donc essentiellement la musique comme un enregistrement.

Think Musical recording wiht J. F. LyotardAlthough Lyotard never dealt explicitly with the musical recording, a thought of it is enshrined in Des dispositifs pulsionnels and L’inhumain. Unlike Benjamin or Adorno, Lyotard doesn’t accuse recording of making music a common merchandise in the capitalist system. The occidental classical music itself is intrinsically mechanical and capitalist. This fundamental process, working in particular in the schoenbergian « new music », is only reenforced by recording. But the serial law is not the ultimate comprehension of music. The most classical sonata is always postmodern, as an inaudible sonorous event is present through audible, as through incessing variations a fundamental theme always absent is nevertheless present. The music we heard is only the recording of this event. Far from considering musical recording as an accident of music, Lyotard thinks music as essentially a kind of recording.

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