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RésuméLors de la disparition progressive du cinéma muet devant le cinéma parlant, la majorité des écrivains, hommes de mots, prennent position en faveur du premier, cristallisant l’idée d’une essence cinématographique idéale liée à la mutité des images, à l’éviction du verbe et à l’autonomie du septième art. On revient ici, au-delà des réactions à ce tournant artistique, sur les raisons de cette construction utopique et de son délitement inéluctable.

Why movies might be talking ?During the progressive disappearance of the silent movies in the face of the talking pictures, the majority of the writers, people of word, take position in favour of the first one, crystallizing the idea of an ideal film essence connected to the dumbness of the images, to the eviction of the verb and to the autonomy of the cinematographic art. Beyond the reactions to this artistic turning point, we go back over the reasons of this utopian construction and its inevitable disintegration.