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RésuméDans cet article il s’agit de mobiliser contre le faux constat que l’œuvre d’art disparaît avec sa matière, le cas d’œuvres dont le mode d’existence est détectable mais ne se donne qu’après-coup, dans les médias d’information. Ce qui met le spectateur sur la piste d’un art sous couverture médiatique le rapproche aussi de l’activisme culturel. L’indistinction de l’un et l’autre, ce qu’on appelle l’artivisme, conduit à parler d’effacement plutôt que de disparition de l’œuvre.

In this article, the point is to deny the myth according to which a lack of substance in an artwork would lead to its disappearance. To do so, we will rely on cases of artworks which existence can only be retrieved from the news after the fact. Hence, what keeps an audience on the track of an art under mediatic coverage is also what gets it close to cultural activism. The merge of art with activism – so called “artivism” – induces us to talk about a fading of an artwork instead of its disappearence.