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L’article s’efforce de mettre en évidence certains traits saillants de l’interprétation par Victor Basch en 1896 de l’esthétique kantienne. Pour ce faire, il se centre sur le thème qu’il juge central du sentiment esthétique et, particulièrement, sur la critique qu’il propose de la thèse de Kant sur la possibilité d’une valeur universelle du jugement esthétique, valeur qui reste néanmoins seulement subjective (sans objectivité). L’article soutient que l’approche par Basch de cette question témoigne du caractère empiriste de ses options ontologico-épistémologiques.

The article tries to highlight some salient features of Victor Basch’s 1896 interpretation of Kantian aesthetics. To do so, he focuses on what he considers to be the central theme of aesthetic feeling, and particularly on the criticism he offers of Kant’s thesis on the possibility of a universal value of aesthetic judgment, a value that nevertheless remains only subjective (without objectivity). The article argues that Basch’s approach to this question testifies to the empiricist character of his ontological-epistemological options.