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Droit au plaisir et critique des « risques psychosociaux »

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2010. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : RésuméQuel statut peut-on accorder au plaisir que les salariés éprouvent dans l’exercice de leur travail ? À l’heure où la souffrance prolifère, où ses multiples expressions défraient la chronique quotidienne, où le suicide frappe à coups répétés dans certaines entreprises, cette question risque de paraître provocatrice, voire indécente. La façon dont on y répond conditionne pourtant les dimensions les plus concrètes des interventions que l’on peut conduire en matière de promotion de la santé mentale au travail. L’auteur revient ici sur quelques textes fondamentaux de Freud mais aussi d’Aristote, d’Épicure et de Spinoza afin d’étayer une conception à l’intérieur de laquelle il pense la souffrance par rapport au plaisir. Il soutient que la souffrance, loin d’être première et constitutive du travail, ne survient le plus souvent que parce que l’activité qui permet l’affirmation de la puissance d’agir et l’expression du plaisir est contrariée, empêchée. C’est à partir de ce droit à un plaisir auquel il restitue toute sa positivité qu’il questionne la problématique de la prévention des risques psychosociaux. S’appuyant sur sa propre expérience, il donne, in fine, quelques indications sur la façon de concevoir une pratique de promotion de la santé mentale qui puisse précisément faire droit à ce plaisir.Abrégé : What status can be granted to the enjoyment experienced by employees in the exercise of their job ? At a time when suffering is rife, when its many faces shape the daily news, when suicide strikes repeatedly in certain companies, this issue may appear provocative or even indecent. The way in which we deal with it however conditions the most tangible dimensions of mental health campaigns to be instigated in the work place. At this point, the author draws on a few basic works by Freud as well as Aristotle, Epicure and Spinoza to support a concept in which he contemplates suffering in relation to enjoyment. He maintains that suffering, far from being primary to and representative of work, most often only arises when the activity that enables the power to act and the expression of enjoyment to be asserted, is thwarted or prevented. This right to enjoyment, in which he releases all his positivity, is the starting point for questioning the issue of psychosocial risk prevention. Based on his personal experience, he ultimately gives a few ideas on how to conceive a system of promoting mental health that clearly grants this enjoyment.
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RésuméQuel statut peut-on accorder au plaisir que les salariés éprouvent dans l’exercice de leur travail ? À l’heure où la souffrance prolifère, où ses multiples expressions défraient la chronique quotidienne, où le suicide frappe à coups répétés dans certaines entreprises, cette question risque de paraître provocatrice, voire indécente. La façon dont on y répond conditionne pourtant les dimensions les plus concrètes des interventions que l’on peut conduire en matière de promotion de la santé mentale au travail. L’auteur revient ici sur quelques textes fondamentaux de Freud mais aussi d’Aristote, d’Épicure et de Spinoza afin d’étayer une conception à l’intérieur de laquelle il pense la souffrance par rapport au plaisir. Il soutient que la souffrance, loin d’être première et constitutive du travail, ne survient le plus souvent que parce que l’activité qui permet l’affirmation de la puissance d’agir et l’expression du plaisir est contrariée, empêchée. C’est à partir de ce droit à un plaisir auquel il restitue toute sa positivité qu’il questionne la problématique de la prévention des risques psychosociaux. S’appuyant sur sa propre expérience, il donne, in fine, quelques indications sur la façon de concevoir une pratique de promotion de la santé mentale qui puisse précisément faire droit à ce plaisir.

What status can be granted to the enjoyment experienced by employees in the exercise of their job ? At a time when suffering is rife, when its many faces shape the daily news, when suicide strikes repeatedly in certain companies, this issue may appear provocative or even indecent. The way in which we deal with it however conditions the most tangible dimensions of mental health campaigns to be instigated in the work place. At this point, the author draws on a few basic works by Freud as well as Aristotle, Epicure and Spinoza to support a concept in which he contemplates suffering in relation to enjoyment. He maintains that suffering, far from being primary to and representative of work, most often only arises when the activity that enables the power to act and the expression of enjoyment to be asserted, is thwarted or prevented. This right to enjoyment, in which he releases all his positivity, is the starting point for questioning the issue of psychosocial risk prevention. Based on his personal experience, he ultimately gives a few ideas on how to conceive a system of promoting mental health that clearly grants this enjoyment.

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