Les attaches auto-ligaturantes sont-elles plus efficaces que les attaches conventionnelles ? Méta-analyse d’essais contrôlés randomisés et d’études en bouche fractionnée
Type de matériel :
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IntroductionNotre méta-analyse compare les attaches auto-ligaturantes aux attaches conventionnelles. Matériels et méthodes :Une recherche électronique sur PubMed, Medline via Web of Science et Cochrane Library a été réalisée jusqu’en juin 2017. En complément, les publications parues entre janvier 2006 et juin 2017 ont été cherchées manuellement. Seules des études contrôlées randomisées (ECR) et des études en bouche fractionnée (EBF) ont été retenues. Aucune distinction n’a été réalisée dans cette étude entre attaches auto-ligaturantes actives et passives. Les variables étudiées étaient : la durée de traitement, le nombre de rendez-vous, le taux d’alignement, la quantité de fermeture d’espace, l’inconfort lors de la phase d’alignement, la douleur lors de l’insertion et la désinsertion d’un arc, le taux de décollement, le temps nécessaire au changement d’arc, les indices parodontaux et occlusaux, les changements de dimension transversale et les résorptions radiculaires. Résultats :25 ECR et 9 EBF ont été retenus. Il est plus douloureux d’insérer et de désinsérer un arc acier 0,019 × 0,025 dans ou hors des attaches auto-ligaturantes. Cependant, le changement d’arc est bien plus rapide avec des attaches auto-ligaturantes. Le saignement au sondage est moins important avec les attaches auto-ligaturantes quatre à cinq semaines après la pose de l’appareil. Toutes les autres comparaisons n’ont démontré aucune différence statistiquement significative entre les deux grands types d’attaches. Conclusions :Sur les 31 variables étudiées, seules neuf montrent une différence statistiquement significative entre attaches auto-ligaturantes et conventionnelles. Cette méta-analyse infirme la plupart des avantages prêtés aux attaches auto-ligaturantes.
IntroductionThe aim of this systematic review and meta-analysis was to compare self-ligating brackets (SLBs) considered as a whole to conventional brackets (CBs). Materials and Methods:An electronic search was performed in three databases (PubMed, MEDLINE via Web of Science, Cochrane Library) from their origin up to June 2017. Additional articles were hand searched from January 2006 to June 2017. This meta-analysis was restricted to randomized controlled trials (RCTs) and split mouth design studies (SMDs). No distinction was made between active and passive SLBs. The following variables were investigated : treatment duration, number of visits, alignment rate, rate of space closure, perception of discomfort during the initial phase of treatment, pain experience during wire insertion or removal, bond failure rate, time to ligate in or to untie an archwire, periodontal indices, occlusal outcomes, transverse arch dimensional changes and root resorption. Results:25 RCTs and 9 SMDs were finally selected. It was more painful to insert or remove a 0.019× 0.025 SS archwire in/from SLBs. It was significantly quicker to insert or remove an archwire from SLBs. There was less bleeding on probing with SLBs 4 or 5 weeks after bonding. All other variables did not exhibit any significant difference between SLBs and CBs. Conclusions:Out of the 31 comparisons between self-ligating and conventional brackets, 9 only revealed statistically significant differences. This meta-analysis contradicts most of the promotional statements put forward by the distributors.
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