Travailler à la marge : reconnaître des « professions oubliées »
Type de matériel :
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Dans cet article, nous nous centrons sur le travail d’un segment considérable de travailleurs au Brésil, qui sont maintenus à la marge. Ce sont, surtout, des travailleurs dont le revenu est issu d’activités de travail non protégées par le rapport salarié (il s’agit d’activités non régulées par l’État) et, dans ce sens, ce sont des travailleurs précarisés. À partir de la constatation selon laquelle l’expression « travail informel » est largement utilisée pour qualifier ces situations, nous avons identifié des textes qui situent l’historicité du terme et qui problématisent son usage. Finalement, nous montrons qu’en déplaçant le regard et les analyses vers la vie quotidienne, nous pouvons être en mesure de reconnaître la singularité et les réelles conditions des métiers qui se trouvent dans cette sphère, des métiers qui, selon João do Rio, sont des « professions oubliées ».
Working on the fringe : acknowledging the « forgotten professions »In this article, we focus on the work of a significant segment of workers in Brazil that are, in many ways, kept aside. They are mainly workers that form their income from labor activities that are not protected by the wage earning relationship (activities that are not ruled by the government) and, in that sense, they are works made precarious. After concluding that the term « informal work » is widely used to refer to those situations, we recovered readings that locate the historicity of the term and that make its use problematic. Finally, we consider that looking from the everyday life shall allow learning the singularity and the real conditions of works within that sphere, works that, as João do Rio said, are « forgotten professions ».
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