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Les disparus de la guerre d’Algérie (1954-1962)

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2023. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Durant la guerre d’Algérie (1954-1962), l’usage extensif d’une arme de terreur qui ne disait pas encore son nom, à savoir la « disparition forcée », expression onusienne forgée en 1978, a abouti à l’effacement des traces de nombreuses victimes directes. Ces dernières se sont ajoutées aux milliers de pertes militaires et civiles du fait des « opérations de maintien de l’ordre » et, plus largement, de la situation de periculum mortis. Leurs familles et leurs proches, les victimes collatérales en proie à un deuil traumatique, vont porter la mémoire de celles et de ceux dont les corps n’ont pas été retrouvés ou identifiés. Après avoir longtemps été mise sous le boisseau et déconsidérée, l’épineuse question des disparus de la guerre d’Algérie devient un enjeu politique et mémoriel, dans un contexte où le droit international dessine progressivement un cadre législatif visant à condamner l’emploi de la disparition forcée.Abrégé : During the Algerian War (1954-1962), the extensive use of a weapon of terror that had not yet been named “enforced disappearance”, a UN concept coined in 1978, led to the erasure of the traces of many direct victims. These were in addition to the thousands of military and civilian casualties due to “aw enforcement operations” and the broader situation of periculum mortis. The collateral victims in the throes of traumatic grief, their families and loved ones will carry the memory of those whose bodies have not been found or identified. After having long been shelved and discredited, the thorny question of the disappeared in the Algerian War is becoming a political and memorial issue, in a context where international law is progressively drawing up a legislative framework aimed at condemning the use of enforced disappearance.
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Durant la guerre d’Algérie (1954-1962), l’usage extensif d’une arme de terreur qui ne disait pas encore son nom, à savoir la « disparition forcée », expression onusienne forgée en 1978, a abouti à l’effacement des traces de nombreuses victimes directes. Ces dernières se sont ajoutées aux milliers de pertes militaires et civiles du fait des « opérations de maintien de l’ordre » et, plus largement, de la situation de periculum mortis. Leurs familles et leurs proches, les victimes collatérales en proie à un deuil traumatique, vont porter la mémoire de celles et de ceux dont les corps n’ont pas été retrouvés ou identifiés. Après avoir longtemps été mise sous le boisseau et déconsidérée, l’épineuse question des disparus de la guerre d’Algérie devient un enjeu politique et mémoriel, dans un contexte où le droit international dessine progressivement un cadre législatif visant à condamner l’emploi de la disparition forcée.

During the Algerian War (1954-1962), the extensive use of a weapon of terror that had not yet been named “enforced disappearance”, a UN concept coined in 1978, led to the erasure of the traces of many direct victims. These were in addition to the thousands of military and civilian casualties due to “aw enforcement operations” and the broader situation of periculum mortis. The collateral victims in the throes of traumatic grief, their families and loved ones will carry the memory of those whose bodies have not been found or identified. After having long been shelved and discredited, the thorny question of the disappeared in the Algerian War is becoming a political and memorial issue, in a context where international law is progressively drawing up a legislative framework aimed at condemning the use of enforced disappearance.

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