Image de Google Jackets
Vue normale Vue MARC vue ISBD

Sayyid Barghash et sayyid Abdulaziz, de l’exil à Bombay au trône de Zanzibar

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2024. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : The first exiles of East African rulers to Asia in the 19th century were by the Omani ruler of Zanzibar sayyid Saʿīd (r. 1806-1856). His domains extended to large swathes of the Persian Gulf and East Africa, and he exiled restless vassals to Muscat. Shortly after his death, it was two of his sons who in turn fell victim to this practice, this time at the hands of the British. Sayyid Barġaš and sayyid ʿAbdulʿazīz were then exiled to Bombay and only allowed to leave the city after two years. The aim of this article is to study the context of this exile, which was as much an issue as the result of a civil war in Zanzibar. Historiography has insisted on the influence, real or supposed, of his forced stay in India on Barġaš, who is said to have brought back techniques, architecture, etc. to Zanzibar. This article examines these transfers and the modalities of this exile, particularly its financing. It also aims to highlight the ambiguous nature of this exile, between a forced and a chosen one, and to show how it was instrumentalized by both the British and the exiled Omani princes.Abrégé : Les premiers exils de souverains est-africains en Asie du XIXe siècle sont le fait du dirigeant omanais de Zanzibar sayyid Saʿīd (r. 1806-1856). Ses domaines s’étendent à de larges pans du golfe Persique et de l’Afrique de l’Est et il exile des vassaux remuants à Mascate. Peu de temps après sa mort, ce sont deux de ses fils qui sont à leur tour victimes de cette pratique, cette fois-ci du fait des Britanniques. Sayyid Barġaš et sayyid ʿAbdulʿazīz sont alors exilés à Bombay et ne sont autorisés à quitter la ville qu’au bout de deux ans. Cet article vise à étudier le contexte de cet exil, enjeu autant que résultat d’une guerre civile à Zanzibar. L’historiographie a insisté sur l’influence, réelle ou supposée, qu’a eu sur Barġaš son séjour contraint en Inde d’où il aurait rapporté à Zanzibar techniques, architecture… Cet article examine ces transferts et les modalités de cet exil, notamment son financement. Il vise également à mettre en lumière le caractère ambigu de cet exil, entre bannissement et exil choisi, et à montrer comment il est instrumentalisé tant par les Britanniques que par les princes omanais.
Tags de cette bibliothèque : Pas de tags pour ce titre. Connectez-vous pour ajouter des tags.
Evaluations
    Classement moyen : 0.0 (0 votes)
Nous n'avons pas d'exemplaire de ce document

71

The first exiles of East African rulers to Asia in the 19th century were by the Omani ruler of Zanzibar sayyid Saʿīd (r. 1806-1856). His domains extended to large swathes of the Persian Gulf and East Africa, and he exiled restless vassals to Muscat. Shortly after his death, it was two of his sons who in turn fell victim to this practice, this time at the hands of the British. Sayyid Barġaš and sayyid ʿAbdulʿazīz were then exiled to Bombay and only allowed to leave the city after two years. The aim of this article is to study the context of this exile, which was as much an issue as the result of a civil war in Zanzibar. Historiography has insisted on the influence, real or supposed, of his forced stay in India on Barġaš, who is said to have brought back techniques, architecture, etc. to Zanzibar. This article examines these transfers and the modalities of this exile, particularly its financing. It also aims to highlight the ambiguous nature of this exile, between a forced and a chosen one, and to show how it was instrumentalized by both the British and the exiled Omani princes.

Les premiers exils de souverains est-africains en Asie du XIXe siècle sont le fait du dirigeant omanais de Zanzibar sayyid Saʿīd (r. 1806-1856). Ses domaines s’étendent à de larges pans du golfe Persique et de l’Afrique de l’Est et il exile des vassaux remuants à Mascate. Peu de temps après sa mort, ce sont deux de ses fils qui sont à leur tour victimes de cette pratique, cette fois-ci du fait des Britanniques. Sayyid Barġaš et sayyid ʿAbdulʿazīz sont alors exilés à Bombay et ne sont autorisés à quitter la ville qu’au bout de deux ans. Cet article vise à étudier le contexte de cet exil, enjeu autant que résultat d’une guerre civile à Zanzibar. L’historiographie a insisté sur l’influence, réelle ou supposée, qu’a eu sur Barġaš son séjour contraint en Inde d’où il aurait rapporté à Zanzibar techniques, architecture… Cet article examine ces transferts et les modalités de cet exil, notamment son financement. Il vise également à mettre en lumière le caractère ambigu de cet exil, entre bannissement et exil choisi, et à montrer comment il est instrumentalisé tant par les Britanniques que par les princes omanais.

PLUDOC

PLUDOC est la plateforme unique et centralisée de gestion des bibliothèques physiques et numériques de Guinée administré par le CEDUST. Elle est la plus grande base de données de ressources documentaires pour les Étudiants, Enseignants chercheurs et Chercheurs de Guinée.

Adresse

627 919 101/664 919 101

25 boulevard du commerce
Kaloum, Conakry, Guinée

Réseaux sociaux

Powered by Netsen Group @ 2025