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La Chalotais et l'État : questions sur le despotisme/l'absolutisme éclairé

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2011. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : RésuméLa pensée de La Chalotais, essentielle pour la compréhension des relations entre les parlements et le gouvernement de la monarchie absolue au XVIIIe siècle, peut être comprise dans le cadre du despotisme éclairé. En référence à Bodin et aux théoriciens du droit naturel, il prétend concilier, au nom de la raison, la liberté et l’autorité, le pouvoir absolu et les Lumières. S’il affirme que l’État doit assurer la félicité et la prospérité des peuples, on doit vite comprendre que le bonheur des sujets s’efface devant la toute puissance de l’État. S’il exalte la liberté de conscience, il condamne les jésuites, et refuse tout débat inconciliable avec le pouvoir laïc. Réduite à son utilité sociale, la religion et les pratiques cultuelles sont exclusivement appréciées en fonction des nécessités sociales et de la puissance de l’État. Cet article propose donc une analyse d’une pensée qui se réfère aussi à Locke, à Montesquieu et à Quesnay. Il est attentif également aux controverses parlementaires sur la question sociale, et les problèmes économiques pour souligner la vigueur de cette pensée dans la critique politique de la seconde moitié du XVIIIe siècle.Abrégé : La Chalotais’ thinking, which is essential to the understanding of the relationship between parlements and the government of the absolute monarchy of the 18th century, may be understood within the context of enlightened despotism. Referring to Bodin and to those promulgating theories of natural law, he attempts to reconcile liberty and authority, absolute power and the Enlightenment and all in the name of reason. If he advances the view that the state should ensure the happiness and prosperity of its peoples, it may be readily appreciated that the wellbeing of subjects is utterly dependent upon the all-powerful state. Though he promotes freedom of conscience, he condemns the Jesuits and refuses to engage in any irreconcilable debate with the power of the laity. Reduced to terms of social utility alone, religion and cultural practices are to be viewed exclusively as a function of social needs and of the power of the state. This article thus presents an analysis of a line of thought which also relates to Locke, Montesquieu and Quesnay and which takes account of parliamentary controversies regarding the social question and economic problems in order to highlight the energetic nature of such thinking in the political critique of the latter part of the 18th century.
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RésuméLa pensée de La Chalotais, essentielle pour la compréhension des relations entre les parlements et le gouvernement de la monarchie absolue au XVIIIe siècle, peut être comprise dans le cadre du despotisme éclairé. En référence à Bodin et aux théoriciens du droit naturel, il prétend concilier, au nom de la raison, la liberté et l’autorité, le pouvoir absolu et les Lumières. S’il affirme que l’État doit assurer la félicité et la prospérité des peuples, on doit vite comprendre que le bonheur des sujets s’efface devant la toute puissance de l’État. S’il exalte la liberté de conscience, il condamne les jésuites, et refuse tout débat inconciliable avec le pouvoir laïc. Réduite à son utilité sociale, la religion et les pratiques cultuelles sont exclusivement appréciées en fonction des nécessités sociales et de la puissance de l’État. Cet article propose donc une analyse d’une pensée qui se réfère aussi à Locke, à Montesquieu et à Quesnay. Il est attentif également aux controverses parlementaires sur la question sociale, et les problèmes économiques pour souligner la vigueur de cette pensée dans la critique politique de la seconde moitié du XVIIIe siècle.

La Chalotais’ thinking, which is essential to the understanding of the relationship between parlements and the government of the absolute monarchy of the 18th century, may be understood within the context of enlightened despotism. Referring to Bodin and to those promulgating theories of natural law, he attempts to reconcile liberty and authority, absolute power and the Enlightenment and all in the name of reason. If he advances the view that the state should ensure the happiness and prosperity of its peoples, it may be readily appreciated that the wellbeing of subjects is utterly dependent upon the all-powerful state. Though he promotes freedom of conscience, he condemns the Jesuits and refuses to engage in any irreconcilable debate with the power of the laity. Reduced to terms of social utility alone, religion and cultural practices are to be viewed exclusively as a function of social needs and of the power of the state. This article thus presents an analysis of a line of thought which also relates to Locke, Montesquieu and Quesnay and which takes account of parliamentary controversies regarding the social question and economic problems in order to highlight the energetic nature of such thinking in the political critique of the latter part of the 18th century.

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