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RésuméL’entrée à l’Université représente une épreuve de séparation que nous pouvons appréhender selon deux axes : une épreuve sociale, mais aussi et surtout une épreuve psychique. Cette épreuve se caractérise par un ensemble de remaniements pulsionnels en lien avec l’investissement de nouveaux objets de Connaissance. Le rapport à la Connaissance Universitaire viendrait réactiver des fantasmes infantiles de la relation objectale, par une remise en scène fantasmatique du rapport pulsionnel au corps de la mère. Ces investissements s’effectuent au cours d’un temps, celui de la post-adolescence, présentant alors ce que nous avons qualifié de risque mélancolique. L’Université serait ainsi un espace potentiel de subjectivation, dont le contexte insulaire de l’île de La Réunion, deviendrait lui facteur amplifiant de ce risque.

Entering University represents a tough test of separation which can be studied according to two main lines : it’s a social test, and more especially a psychic one. This test is characterized by a set of instinctual rehandlings linked to the investment of new objects of Knowledge. The connection with University Knowledge would come to reactivate infantile phantasms of the object relation, through a fantasmatic re-production scene of the instinctual relation to the body of the mother. These investments are carried out during a particular time, the one of post-adolescence, with the risk we described as melancholic. As a result, the University would be a potential space of subjectivation which, within the insular context of the Reunion island, would become a magnifying factor for this risk.