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RésuméSi la psychanalyse s’autorise à soutenir l’écart nécessaire à une circulation psychique dans la pratique du transfert, n’est-ce pas à partir de l’intervalle dont elle se fonde elle-même ? Entre voix, silence et écriture, l’intervalle de la parole analytique fait écho au manque du sujet. Mise en tension et co-création d’un espace éthique et poétique, espace de désir, d’existence et de liberté à la place du vide sidérant.

If psychoanalysis supports the distance necessary for psychic flows in the practice of transference, does it not because is based itself on this interval ? Between voice, silence, and writing, the interval of the analytic speech echos the vaccum of the subject. An ethical and poetic space is created, a space of desire, existence, and liberty that takes the place of a petrifying void.