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Ce qu’être représenté·e veut dire. La relation de représentation du point de vue des citoyen·nes

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2021. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Cet article introductif prend le parti de l’interdisciplinarité pour questionner à nouveaux frais la relation de représentation politique du point de vue des représenté·es. En prenant appui sur le renouveau constructiviste de l’analyse de la représentation en théorie politique, les auteurs proposent un regard de sociologie politique sur la réception des prétentions à la représentation par les groupes sociaux censés être représentés. Ancrant l’analyse dans le prolongement des controverses autour de la défiance politique des citoyen·nes et de celles relatives aux impensés des études sur le travail politique, ils suggèrent combien saisir le rapport des représenté·es à leurs représentant·es nécessite de s’intéresser prioritairement à leurs pratiques, soulignant les apports d’approches empiriques intensives à même de ne se pas se limiter à enregistrer des discours et des représentations. La mise en relation dans le dossier d’études de cas relatives à des groupes et contextes socio-spatiaux contrastés en France met en exergue des régularités dans les conditions d’identification à des représentant·es politiques et souligne comment diverses inégalités sociales, genrées et ethno-raciales se réfractent dans l’ordre politique. Au final, le sentiment de représentation semble davantage structuré par ce que font les représentant·es que par ce qu’elles et ils sont, ce résultat témoignant de l’intériorisation relative des cadres légitimes pour penser la représentation dans la société française.Abrégé : This introduction offers an interdisciplinary perspective that questions the relationship of representation as seen from below, from the citizens’ point of view. Based on the constructive turn of political theory in the analysis of representation, the authors offer a perspective from political sociology on the reception of representative claims. Following academic discussions about political mistrust and the blind spots of the studies focusing on political work, they suggest that understanding citizens’ relationships with their representatives primarily requires analyzing their practices. They emphasize the virtue of intensive empirical and qualitative approaches that make it possible to go beyond the mere description of discourses and opinions. The comparison of the different case studies presented in this special issue, in different socio-spatial contexts in France, highlights some common features and regularities in the conditions of identification with political representatives. In so doing, the article shows how various forms of social, gendered, and ethno-racial inequalities are refracted in the political order. Finally, feelings of representation appear to be shaped primarily by what representatives do, rather than who they are. This result testifies to the relative internalization of legitimate frameworks for thinking about representation in contemporary France.
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Cet article introductif prend le parti de l’interdisciplinarité pour questionner à nouveaux frais la relation de représentation politique du point de vue des représenté·es. En prenant appui sur le renouveau constructiviste de l’analyse de la représentation en théorie politique, les auteurs proposent un regard de sociologie politique sur la réception des prétentions à la représentation par les groupes sociaux censés être représentés. Ancrant l’analyse dans le prolongement des controverses autour de la défiance politique des citoyen·nes et de celles relatives aux impensés des études sur le travail politique, ils suggèrent combien saisir le rapport des représenté·es à leurs représentant·es nécessite de s’intéresser prioritairement à leurs pratiques, soulignant les apports d’approches empiriques intensives à même de ne se pas se limiter à enregistrer des discours et des représentations. La mise en relation dans le dossier d’études de cas relatives à des groupes et contextes socio-spatiaux contrastés en France met en exergue des régularités dans les conditions d’identification à des représentant·es politiques et souligne comment diverses inégalités sociales, genrées et ethno-raciales se réfractent dans l’ordre politique. Au final, le sentiment de représentation semble davantage structuré par ce que font les représentant·es que par ce qu’elles et ils sont, ce résultat témoignant de l’intériorisation relative des cadres légitimes pour penser la représentation dans la société française.

This introduction offers an interdisciplinary perspective that questions the relationship of representation as seen from below, from the citizens’ point of view. Based on the constructive turn of political theory in the analysis of representation, the authors offer a perspective from political sociology on the reception of representative claims. Following academic discussions about political mistrust and the blind spots of the studies focusing on political work, they suggest that understanding citizens’ relationships with their representatives primarily requires analyzing their practices. They emphasize the virtue of intensive empirical and qualitative approaches that make it possible to go beyond the mere description of discourses and opinions. The comparison of the different case studies presented in this special issue, in different socio-spatial contexts in France, highlights some common features and regularities in the conditions of identification with political representatives. In so doing, the article shows how various forms of social, gendered, and ethno-racial inequalities are refracted in the political order. Finally, feelings of representation appear to be shaped primarily by what representatives do, rather than who they are. This result testifies to the relative internalization of legitimate frameworks for thinking about representation in contemporary France.

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