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RésuméL’inscription pannonienne CIL, III, 4346, propose au lecteur trois énigmes dont elle donne les solutions. L’énigme la plus développée repose sur les relations de parenté multiples unissant un groupe de cinq personnes, à la suite du mariage d’un oncle paternel et de sa nièce. L’analyse métrique et stylistique du poème épigraphique révèle l’influence d’Ovide et suggère un milieu social cultivé. Le mariage en cause fournit un des rares exemples d’union au 3e degré romain, légale entre Claude et Constance II, mais pose le problème de la valorisation d’une union fortement endogamique concentrant les relations de parenté et d’alliance, alors que la tradition gréco-romaine insiste généralement sur les inconvénients de ce type d’union.

The Pannonian inscription, CIL III, 4346, offers the reader three puzzles, of which it also offers the solutions. The most complex depends on multiple links of kinship between five people, as a result of a marriage between a paternal uncle and his niece. Metrical and stylistic analysis reveals the influence of Ovid and suggests a cultured milieu. The marriage in question provides one of the few examples of marriage between relatives separated by three degrees, which was legal between Claudius I and Constantius II. But it raises the question of how to assess such an endogamic union, combining an existing with a new relationship of kinship, given that the Greco-Roman world in general emphasises the undesirability of such unions.