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RésuméMalgré la difficulté que rencontre l’OTAN à encourager ses partenaires européens à envoyer plus de troupes, il existe maintenant un certain nombre de principes communément admis au sein de l’Alliance comme pertinents, ceux de la contre-insurrection. Pour autant, les différences internes de l’OTAN et la difficulté de renforcer l’État afghan face à une opposition armée de plus en plus agressive, rendent la tâche particulièrement ardue. Il convient alors de réfléchir à la manière dont un hypothétique « effet Obama » pourrait – ou non – influer sur une situation dont l’OTAN n’est pas prête à se désengager dans la décennie à venir.

NATO’s Counterinsurgency Efforts in AfghanistanDespite NATO’s difficulties to obtain additional troops from its European allies, the principle of counterinsurgency is now commonly adopted among the members of the Alliance. Nevertheless, NATO’s mission is rendered even more complex by its internal disparities and the difficult task of consolidating the Afghan state while faced with an increasingly aggressive armed opposition. This article questions whether a hypothetical “Obama effect” might—or not —impact this situation, as NATO finds itself engaged in Afghanistan in the decade to come.