Du Palais aux banques : la reproduction élargie du capital indigène en Angola
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Le pouvoir présidentiel angolais est souvent perçu comme l’expression d’une oligarchie basée sur l’accumulation des revenus pétroliers. Cette vision date de l’époque où José Eduardo dos Santos vivait dans son palais de Futungo de Belas. À l’Indépendance, le pays était déjà épuisé par la guerre, mais surtout par des siècles d’un mercantilisme brutal. Ces dernières années est apparue une gestion technocratique de la rente, en articulation avec un capitalisme financier. On peut la relier à l’extraversion adaptative de l’esprit du capital angolais. Le défi pour le pouvoir est à présent d’éviter un éclat entre les groupes en présence lors de la réinjection des capitaux dans la reconstruction, non pas d’un mythe, mais de maisons et de routes avant les prochaines élections de 2008.
From the Palace to the banks: the broadening reproduction of Angolan indigenous capitalAngolan presidential power is often seen as the expression of a political oligarchy based on accumulation of oil revenues. This vision comes from the time when Jose Eduardo dos Santos was living in his palace in Futungo de Belas. When Independence came, the country was exhausted by war as well as – indeed, possibly more by – centuries of the most violent mercantile activity. In recent years, Angola has witnessed the emergence of a technocratic handling of economic rents, in tandem with finance-based capitalism. This development is best understood in terms of the remarkable capacity of Angolan to adapt to various forms of extraversion. The challenge, now, for those in power, is as follows : when capital is re-injected into the country, to avoid clashes between key economic stakeholders, so that Angola’s reconstruction can be a matter of housing and roads, not a simulacrum, in time for the next elections.
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