Les préférences de fécondité à Shanghai dans un contexte de basse fécondité
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Résumé La Chine fait partie du groupe des pays à faible fécondité avec un indicateur conjoncturel de fécondité de l’ordre de 1,4 à 1,6 enfant par femme. Les spéculations sur l’avenir de la fécondité en Chine dépendent en grande partie de ce que sont les souhaits et les intentions de fécondité des individus, comparés aux objectifs de l’État. S’ils sont largement supérieurs, un relâchement des restrictions en matière de planification des naissances pourrait conduire à une augmentation importante de la fécondité. Un échantillon aléatoire de résidents enregistrés et de migrants a été interrogé à Shanghai afin de savoir si un assouplissement de la politique les conduirait à avoir un surcroît d’enfants. Les résultats montrent que, dans ce contexte urbain, les intentions vont vers une famille restreinte à un ou deux enfants. En cas de relâchement de la politique de planification des naissances, une fraction relativement limitée de la population (moins de 14 %) déclare vouloir réviser ses intentions à la hausse. Modeste, cet accroissement est de plus incertain car les facteurs susceptibles de réduire la fécondité effective par rapport aux intentions sont, à Shanghai, vraisemblablement plus forts que ceux jouant en sens inverse. Ces résultats empiriques permettent d’envisager ce que pourrait être l’avenir de la fécondité en l’absence de contraintes politiques.
Below Replacement Fertility Preferences in Shanghai China has joined the group of low-fertility countries; it has a total fertility rate somewhere in the range of 1.4 to 1.6. Much speculation about China’s future fertility depends on whether individual’s fertility intentions and preferences are much higher than the state’s fertility goals. If so, then a relaxation of family planning restrictions could lead to a substantial fertility increase. We directly asked a probability sample of Shanghai registered residents and migrants whether a policy relaxation would lead them to have additional children. Our results show that small families (one or two children) are intended in this urban setting. If family planning policy were relaxed, a relatively small fraction (fewer than 14%) reports that they would revise their intentions upward. Even this modest increase is suspect because factors that can deflate fertility relative to intentions are likely more powerful than the inflationary ones (in Shanghai). These empirical findings help ground speculations on the future of fertility in the hypothetical absence of policy constraints.
Resumen Los análisis longitudinales, que observan un mismo individuo a través del tiempo, son raros y se centran esencialmente sobre la evolución de la repartición de las tareas domésticas entre los cónyuges. Estos estudios insisten sobre el aumento del tiempo que las mujeres dedican a esas tareas a partir del momento en el que la pareja y la familia se constituyen pero no nos dicen si este fenómeno es reversible ¿Se observa lo contrario al final de la unión? ¿Qué sucede con los hombres? El análisis de los datos del Panel suizo de hogares (PSM) muestra que el fin de la unión conyugal (por separación o por defunción) se acompaña de una disminución del tiempo que las mujeres consagran a las tareas domésticas, mientras que en los hombres el efecto es escaso. La discusión de los diferentes factores que dan cuenta de estos resultados nos conduce a matizar el alcance explicativo de la teoría del doing genre, ampliamente utilizada en los estudios sobre la repartición de las tareas domésticas en la pareja. Esta teoría parece más apropiada para explicar el comportamiento de las mujeres que el de los hombres. La implicación doméstica de estos últimos parece, efectivamente, depender menos de las personas con las que está en interacción que de factores culturales como las referencias normativas de cada generación en materia de repartición y de implicación en las tareas domésticas.
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