Jean Stoetzel, la démographie et l'opinion : autour des soixante ans de Population
Type de matériel :
TexteLangue : français Détails de publication : 2006.
Ressources en ligne : Abrégé : RésuméLors de la création, au lendemain de la seconde guerre mondiale, de l’Ined et de la revue Population, la recherche publique française est balbutiante et directement soumise aux priorités des politiques publiques, tandis que la démographie n’est pas encore devenue la science des populations. Parmi l’équipe, pour moitié issue de la Fondation Carrel, qu’Alfred Sauvy réunit à l’Ined, Jean Stoetzel occupe une place à la fois centrale et paradoxale. L’un des pionniers en France de la sociologie quantitative et des sondages d’opinion, il représente la connexion avec la psychologie sociale, déterminante pour la démographie de l’époque. Tout en combattant la tradition durkheimienne, il puise dans la pensée de son maître, Maurice Halbwachs, pour voir dans la population non pas une entité naturelle mais un produit et un facteur de l’organisation sociale.Abrégé : When INED and Population were first founded, soon after the Second World War, French public research was still very young, and its objectives were dictated by the priorities of public policy. Demography had not yet become the science of populations. Among the team of researchers brought together by Alfred Sauvy at INED, half of whom came from the Fondation Carrel, Jean Stoetzel occupied a central and yet paradoxical position. A French pioneer of quantitative sociology and public opinion research, he formed a bridge with social psychology, decisive for the demography of that period. While combating the Durkheimian tradition, he drew inspiration from his master, Maurice Halbwachs, to view population not as a natural entity but as a product and a factor of social organization.Abrégé : ResumenCuando se crearon el INED y la revista Population, al terminar la segunda guerra mundial, la investigación pública francesa estaba balbuceante y directamente sometida a las prioridades de las políticas públicas, mientras que la demografía aun no era la ciencia para el estudio de las poblaciones. En el equipo que Alfred Sauvy reunió en el INED, con la mitad de expertos procedentes de la Fundación Carrel, Jean Stoetzel ocupa un lugar a la vez central y paradójico. Fue uno de los pioneros de la sociología cuantitativa y de los estudios de opinión en Francia y simboliza la conexión con la psicología social, que fue determinante para la demografía de la época. Su obra, crítica de la tradición durhkeimiana, sigue la tradición de su maestro, Maurice Halbwachs, en tanto que no considera la población como una entidad natural sino como producto y factor de la organización social.
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RésuméLors de la création, au lendemain de la seconde guerre mondiale, de l’Ined et de la revue Population, la recherche publique française est balbutiante et directement soumise aux priorités des politiques publiques, tandis que la démographie n’est pas encore devenue la science des populations. Parmi l’équipe, pour moitié issue de la Fondation Carrel, qu’Alfred Sauvy réunit à l’Ined, Jean Stoetzel occupe une place à la fois centrale et paradoxale. L’un des pionniers en France de la sociologie quantitative et des sondages d’opinion, il représente la connexion avec la psychologie sociale, déterminante pour la démographie de l’époque. Tout en combattant la tradition durkheimienne, il puise dans la pensée de son maître, Maurice Halbwachs, pour voir dans la population non pas une entité naturelle mais un produit et un facteur de l’organisation sociale.
When INED and Population were first founded, soon after the Second World War, French public research was still very young, and its objectives were dictated by the priorities of public policy. Demography had not yet become the science of populations. Among the team of researchers brought together by Alfred Sauvy at INED, half of whom came from the Fondation Carrel, Jean Stoetzel occupied a central and yet paradoxical position. A French pioneer of quantitative sociology and public opinion research, he formed a bridge with social psychology, decisive for the demography of that period. While combating the Durkheimian tradition, he drew inspiration from his master, Maurice Halbwachs, to view population not as a natural entity but as a product and a factor of social organization.
ResumenCuando se crearon el INED y la revista Population, al terminar la segunda guerra mundial, la investigación pública francesa estaba balbuceante y directamente sometida a las prioridades de las políticas públicas, mientras que la demografía aun no era la ciencia para el estudio de las poblaciones. En el equipo que Alfred Sauvy reunió en el INED, con la mitad de expertos procedentes de la Fundación Carrel, Jean Stoetzel ocupa un lugar a la vez central y paradójico. Fue uno de los pioneros de la sociología cuantitativa y de los estudios de opinión en Francia y simboliza la conexión con la psicología social, que fue determinante para la demografía de la época. Su obra, crítica de la tradición durhkeimiana, sigue la tradición de su maestro, Maurice Halbwachs, en tanto que no considera la población como una entidad natural sino como producto y factor de la organización social.




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