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Crédit et discrédit croisés des « savoirs théoriques » et des « savoirs de terrain » chez de jeunes travailleurs sociaux

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2008. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : RésuméÉvoquant leur formation, de jeunes travailleurs sociaux mobilisent des schèmes d’opposition et d’adhésion aux « savoirs théoriques » et aux « savoirs de terrain » (i.e. savoirs pratiques). Certains indiquent beaucoup apprendre des usagers : ils se sentent « faits » pour le métier et trouvent « en eux » les savoirs que la pratique révèle. À l’opposé, d’autres insistent sur tout ce qu’ils doivent à la formation scolaire et sur les capacités acquises et certifiées par le diplôme obtenu. D’autres enfin se servent des savoirs scolaires pour installer la raison comme pare-choc à ce qu’ils « ressentent » sur le terrain. Quels sont, alors, les indicateurs sociaux qui permettent de mettre en lumière ces différents types de rapports aux savoirs ? Comment s’opère le partage (sur quels objets ?) entre ce qui est dicible (comment le langage est-il mobilisé pour en rendre compte ?) et ce qui l’est peu (comment le corps est-il convoqué pour l’évoquer ?) ? Quelle place, quel crédit sont assignés à l’école sociale, aux institutions sociales et aux usagers ? Il s’agira ici de s’interroger sur les principes de variation dans les rapports aux savoirs et d’indiquer comment ces rapports jouent un rôle essentiel dans l’économie générale de ces jeunes travailleurs sociaux.Abrégé : When they have it about their training, young social workers resort on schemes of opposition and support to “theoretical knowledge” and “field knowledge” ( i.e. practical knowledge). Some of them say they learn a lot from the users: they feel they are “made” for that job and find “in themselves” knowledge that practice reveals. On the opposite side, others emphasize what they owe to their school training and the acquired skills and qualifications. Finally others use the school knowledge to give reason the role of a bumper against what they “feel” on the field. What are then the social indicators that make it possible to shed light on these different types of relation to knowledge? How does the sharing take place (on which objects?) between what is possible to say (how language is mobilized to give account of that?) and what is not really (how is the body invited to evoke it?)? Which place, which credit is assigned to social school, social institutions and users? We will here think about the variation principles in the relation to knowledge and notice how these relations play an essential role in the general economy of these young social workers.
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RésuméÉvoquant leur formation, de jeunes travailleurs sociaux mobilisent des schèmes d’opposition et d’adhésion aux « savoirs théoriques » et aux « savoirs de terrain » (i.e. savoirs pratiques). Certains indiquent beaucoup apprendre des usagers : ils se sentent « faits » pour le métier et trouvent « en eux » les savoirs que la pratique révèle. À l’opposé, d’autres insistent sur tout ce qu’ils doivent à la formation scolaire et sur les capacités acquises et certifiées par le diplôme obtenu. D’autres enfin se servent des savoirs scolaires pour installer la raison comme pare-choc à ce qu’ils « ressentent » sur le terrain. Quels sont, alors, les indicateurs sociaux qui permettent de mettre en lumière ces différents types de rapports aux savoirs ? Comment s’opère le partage (sur quels objets ?) entre ce qui est dicible (comment le langage est-il mobilisé pour en rendre compte ?) et ce qui l’est peu (comment le corps est-il convoqué pour l’évoquer ?) ? Quelle place, quel crédit sont assignés à l’école sociale, aux institutions sociales et aux usagers ? Il s’agira ici de s’interroger sur les principes de variation dans les rapports aux savoirs et d’indiquer comment ces rapports jouent un rôle essentiel dans l’économie générale de ces jeunes travailleurs sociaux.

When they have it about their training, young social workers resort on schemes of opposition and support to “theoretical knowledge” and “field knowledge” ( i.e. practical knowledge). Some of them say they learn a lot from the users: they feel they are “made” for that job and find “in themselves” knowledge that practice reveals. On the opposite side, others emphasize what they owe to their school training and the acquired skills and qualifications. Finally others use the school knowledge to give reason the role of a bumper against what they “feel” on the field. What are then the social indicators that make it possible to shed light on these different types of relation to knowledge? How does the sharing take place (on which objects?) between what is possible to say (how language is mobilized to give account of that?) and what is not really (how is the body invited to evoke it?)? Which place, which credit is assigned to social school, social institutions and users? We will here think about the variation principles in the relation to knowledge and notice how these relations play an essential role in the general economy of these young social workers.

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