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L’exercice du pouvoir urbain – alimenté par la crise de la démocratie représentative et l’engouement ambiant pour la démocratie participative – donne lieu à la profusion d’espaces de concertation, de coopération ou de négociation qui se saisissent de « l’impératif citoyen ». En Algérie, leur institutionnalisation apparait sous le coup d’événements forts, qualifiés d’instituants. Nous analysons la dimension démocratique de la gouvernance urbaine à Alger au prisme de la transaction sociale : elle permet d’étudier les processus de rapprochement et de dialogue qui s’opèrent à travers des interactions complexes et qui cristallisent des coalitions d’acteurs. Nous questionnons ces espaces composites, qui facilitent des compromis acceptables en agrégeant des expertises. Ce processus transactionnel vise un entre-deux de traditions et de modèles opposés : démocratie représentative et démocratie participative.

The crisis of representative democracy fuels the exercise of urban power and a prevailing enthusiasm for a participatory democracy, producing a rise of consultative places, co-operations and/or negotiations grounded on the “civic imperative”. Their institutionalization appears as the result of “instituting events”. We approach the democratic dimension of urban governance through the prism of social transaction, which allows an analysis of the reconciliation process aiming at the emancipation of citizens. In Algeria, these processes operate through complex interactions, which crystallize coalitions of actors. This paper investigates these composite spaces, facilitating the search for an acceptable compromise through a mix of relevant expertises. The aim is to combine two opposed models: representative democracy and participatory democracy.