Complexity, Innovation and Organizational Evolution
Type de matériel :
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RésuméEn 1976, Allen proposa un critère évolutionniste suggérant que pour qu’un nouveau comportement, une nouvelle variable ou une nouvelle population émerge, il était avant tout nécessaire qu’un nouveau type ait été « testé par l’usage » et ensuite que l’environnement devait être en apparence instable. Cela signifie d’abord que l’innovation peut être comprise comme la capacité d’un nouveau produit à se développer dans un environnement ou un marché et qu’ensuite il faut rechercher des processus innovants pour créer une capacité susceptible de produire ce nouveau produit, lesquels processus vont eux aussi se développer dans l’organisation et le système de production.Dans ce papier, nous utilisons une étude récente réalisée sur les supply-chains de l’industrie aéronautique et spatiale, à propos des pratiques technologiques, relationnelles, financières et juridiques qui ont émergé pour permettre la production d’avions de plus en plus complexes et chers. Ce papier montre que la modélisation de la complexité peut imiter le processus d’apprentissage des ingénieurs et managers, en montrant ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas dans les réseaux et chaînes de valeur de plus en plus complexes de l’aéronautique et de l’espace.Ces modèles nous permettent de suggérer de nouvelles façons d’organiser les apprentissages, mais pas de prévoir ce qui va être appris.Ils fournissent cependant à l’évidence des outils fort utiles pour déployer les connaissances courantes du domaine et permettent d’examiner de façon plus claire les aspects positifs et négatifs de toute nouvelle pratique qui pourrait être envisagée.
In 1976 Allen proposed an evolutionary criterion which said that for a new behaviour, variable or population to emerge, first of all a new type had to be “tried out”, and secondly the surrounding system had to be unstable to its appearance. First, this means that we can understand innovation in terms of the capacity of a new “product” to invade its environment or market, and second that there may be process innovations necessary to create the capability to produce a new product, and these also must “invade” the organization and production system. In this paper we use a recent study of aerospace supply chains in terms of the practices (technological, relational, financial and legal) that have emerged in order to allow the production of exceedingly complex and expensive aeroplanes. The paper shows that complexity modelling can imitate the learning process of engineers and managers, finding out what works and what doesn’t, in the increasingly complex aerospace supply networks. These models allow us to suggest better ways of organizing learning, but not to predict what will be learnt. However, it does provide useful tools for deploying current knowledge of the domain, and it allows clearer examination of the positive and negative aspects of any new practices that may be envisaged.
ResumenEn 1976, Allen propuso un criterio evolucionista diciendo que para que un nuevo comportamiento, una nueva variable o una nueva población emerjan, era antes necesario que un nuevo tipo hubiera sido “probado por el uso” y después, que el entorno se presente con una aparente inestabilidad. Esto significa que la innovación se puede considerarse como la capacidad de un nuevo “producto” de invadir su entorno o su mercado, y en segundo lugar que deben existir a su vez innovaciones de procesos para crear la capacidad de producir este nuevo producto, y que estas innovaciones también deben invadir a la organización y al sistema de producción.En este articulo, utilizaremos un estudio reciente que se realizó sobre las supply-chains de la industria aeronáutica y espacial, a propósito de las prácticas tecnológicas, relacionales, financieras y jurídicas que han aparecido para permitir la producción de aviones cada vez más complejos y caros. Este articulo subraya que modelar la complejidad permitirá imitar el proceso de aprendizaje de los ingenieros y managers, poniendo en relieve lo que funciona y lo que no en las redes y cadenas de valor cada vez más complejos del sector de la aeronáutica y del espacio.Estos modelos nos permiten sugerir nuevas formas de organizar los aprendizajes, pero no de prever lo que se va a aprender. Proponen herramientas de mucha utilidad para difundir los conocimientos corrientes de campo y permiten examinar de manera más clara los aspectos positivos y negativos de toda práctica nueva que se imagina.
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