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Au cours des deux dernières décennies de développement de la littérature sur la démarche entrepreneuriale effectuale, qui comprenait la réflexion sur l’entrepreneuriat en tant que science de l’artificiel, j’ai rencontré plusieurs objections à l’idée même d’une science de l’artificiel. En répondant à ces critiques, j’ai également appris à défendre d’une manière appréciative cette idée et son importance pour la recherche en entrepreneuriat. Dans cet article commémoratif, je partage mes expériences et mes connaissances sur la construction de cet axe de recherche, entremêlées de souvenirs personnels lors des travaux menés avec Herbert Simon au cours de mes études doctorales et par la suite.

Over the last two decades of developing the literature stream on effectual entrepreneurial expertise that included thinking through entrepreneurship as a science of the artificial, I have come to grips with several objections to the very idea of a science of the artificial. In dealing with these criticisms, I have also learned to articulate an appreciative defense of the idea and its importance to entrepreneurship research. In this memorial essay, I share my experiences and learnings in building this line of scholarship intertwined with personal memories of working with Herbert Simon during my doctoral studies and thereafter.