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Cet article questionne la qualité du lien social en temps de Covid-19 et de confinement, en particulier dans un lieu de soin qui concerne la clinique des addictions. L’autrice, assistante sociale à l’hôpital Marmottan, livre ici son expérience et ses questionnements : le confinement pourrait-il conduire à un isolement social et fragiliser certains des patients, notamment les plus précaires ? Comment ces patients seront-ils épaulés dans ce moment particulier, pour les démarches d’insertion, dans leur vie quotidienne, sur leur lieu de vie ? Comment préserver le lien social physique, auprès de patients usagers de produits psychoactifs et souffrant d’addiction ? En quoi le maintien de ce lien social physique est-il nécessaire et thérapeutique pour certains d’entre eux ?

This article questions the quality of the social bond in times of Covid-19 and lockdown, in particular, in a place of care which concerns the addiction clinic. The author, a social worker at Marmottan Hospital, shares her experience and questions: could lockdown lead to social isolation and weaken some of the patients, especially the most vulnerable? How will these patients be supported at this particular moment, for the integration process, in their daily life and in their place of life? How do we preserve the physical, social bond with patients who use psychoactive products and suffer from addiction? How is maintaining this physical, social link necessary and therapeutic for some of them?