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Les autorités monétaires et bancaires qui ont été pendant des siècles les tuteurs non acceptés des individus, représentant la puissance publique et sa coercition font l’objet d’un rejet souvent bien compréhensible. De nouvelles monnaies, ou pseudo-monnaies, fondées sur la cryptographie, sont apparues et se développent à l’aide de la technique des chaînes de blocs, avec des réseaux décentralisés de personnes actives ne souhaitant plus collaborer avec les banques. Quelles sont les promesses et les menaces de cette nouvelle approche pécuniaire ? Ses avantages compensent-ils ses risques ? C’est ce que nous allons tenter de préciser en combinant, approche diachronique, données d’enquêtes et recoupements multidimensionnels. Le principal résultat est que les monnaies virtuelles demeurent risquées et ne constituent pas un substitut définitif des faiblesses bancaires.

Managing ongoing risks of bitcoins, and other virtual currenciesThe monetary and banking authorities, which for centuries have been the unaccepted guardians of individuals, representing the public power and its coercion, are often rejected with great comprehension. New currencies, or pseudo-currencies, based on cryptography, have emerged and developed with the aid of block chains, with decentralized networks of active people who no longer wish to collaborate with banks. What are the promises and threats of this new monetary approach ? Do its benefits offset its risks ? This is what we will try to clarify by combining, diachronic approach, survey data and cross-dimensional checks. The main result is that virtual currencies remain risky and do not constitute a definitive substitute for bank weaknesses.