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Une crise peut en cacher une autre : comprendre la crise du management pour comprendre la crise sanitaire du coronavirus. Quelques pistes de refondation du management

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2020. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : C’est un truisme de parler de crise du management. Malgré les velléités de réforme du management au sein de l’académie mais aussi au sein des entreprises, force est de constater que les résultats ne sont pas à la mesure des attentes. L’humanisme verbal se heurte inexorablement au principe de réalité, c’est-à-dire un management toujours réduit à sa plus petite expression : minimisation des coûts et maximisation des gains quel que soit le prix à payer par ailleurs : humain, social, sociétal, environnemental. Ainsi, la crise du coronavirus révèle les externalités négatives et les conséquences néfastes de la mise sous management d’un certain nombre d’inducteurs de la crise parmi lesquels, la biodiversité, la recherche et la santé. En effet, le seuil de retournement des fameuses « bonnes pratiques » dont on ne questionne plus la pertinence (bonne pratique pour qui, pourquoi ? dans quelle mesure ? quand ? comment ? …) du moment où elles permettent l’action « efficace » au service de l’utilité économique, semble avoir été atteint. Dès lors, une véritable réforme du management passera par la transformation de la balance des pouvoirs entre l’efficacité technique et l’humain social afin de faire émerger un management situé, ancré dans le contexte des actions, prenant en compte le réel du travail et permettant de ne pas perdre le sens des ensembles. Cela consiste à produire des innovations managériales explicitement orientées (IMEO) afin d’inventer un management qui « permet de mieux vivre ».Abrégé : It’s a truism to talk about the management crisis. Despite the will for management reform within the academy but also within companies, it is clear that the results are not up to expectations. Verbal humanism inexorably comes up against the principle of reality, i.e. a management reduced to its smallest expression : minimising costs and maximising profits whatever the price to be paid : human, social, societal, environmental. Thus, the coronavirus crisis reveals the negative externalities and harmful consequences of putting under management a certain number of crisis drivers, including biodiversity, research and health. In fact, the threshold of reversal of such as "good practices", whose relevance is no longer questioned (good practice for whom, why, why, to what extent, when, how, etc.) as long as they allow "effective" action in the name of economic targets, seems to have been reached. From then on, a real management reform will involve transforming the balance of power between technical efficiency and human-social efficiency in order to bring about a situated management, anchored in the context of actions, taking into account the reality of the work and allowing « the meaning of the whole » to be maintained. This consists in producing explicitly oriented managerial innovations (EOMI) in order to invent a management that "makes it possible to live better".
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C’est un truisme de parler de crise du management. Malgré les velléités de réforme du management au sein de l’académie mais aussi au sein des entreprises, force est de constater que les résultats ne sont pas à la mesure des attentes. L’humanisme verbal se heurte inexorablement au principe de réalité, c’est-à-dire un management toujours réduit à sa plus petite expression : minimisation des coûts et maximisation des gains quel que soit le prix à payer par ailleurs : humain, social, sociétal, environnemental. Ainsi, la crise du coronavirus révèle les externalités négatives et les conséquences néfastes de la mise sous management d’un certain nombre d’inducteurs de la crise parmi lesquels, la biodiversité, la recherche et la santé. En effet, le seuil de retournement des fameuses « bonnes pratiques » dont on ne questionne plus la pertinence (bonne pratique pour qui, pourquoi ? dans quelle mesure ? quand ? comment ? …) du moment où elles permettent l’action « efficace » au service de l’utilité économique, semble avoir été atteint. Dès lors, une véritable réforme du management passera par la transformation de la balance des pouvoirs entre l’efficacité technique et l’humain social afin de faire émerger un management situé, ancré dans le contexte des actions, prenant en compte le réel du travail et permettant de ne pas perdre le sens des ensembles. Cela consiste à produire des innovations managériales explicitement orientées (IMEO) afin d’inventer un management qui « permet de mieux vivre ».

It’s a truism to talk about the management crisis. Despite the will for management reform within the academy but also within companies, it is clear that the results are not up to expectations. Verbal humanism inexorably comes up against the principle of reality, i.e. a management reduced to its smallest expression : minimising costs and maximising profits whatever the price to be paid : human, social, societal, environmental. Thus, the coronavirus crisis reveals the negative externalities and harmful consequences of putting under management a certain number of crisis drivers, including biodiversity, research and health. In fact, the threshold of reversal of such as "good practices", whose relevance is no longer questioned (good practice for whom, why, why, to what extent, when, how, etc.) as long as they allow "effective" action in the name of economic targets, seems to have been reached. From then on, a real management reform will involve transforming the balance of power between technical efficiency and human-social efficiency in order to bring about a situated management, anchored in the context of actions, taking into account the reality of the work and allowing « the meaning of the whole » to be maintained. This consists in producing explicitly oriented managerial innovations (EOMI) in order to invent a management that "makes it possible to live better".

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