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Peu d’enquêtes one été menées sur l’état des relations entre les entrepreneurs et les capital-risqueurs au Liban. Ce gap nous a incitées à examiner le fonctionnement du capital-risque du point de vue des entrepreneurs. Basée sur les théories de l’agence et de l’échange, l’étude analyse l’état du capital-risque (VC), les principales raisons de ses goulots d’étranglement et la relation complexe entre les entrepreneurs et les capital-risqueurs. Une enquête auprès de 50 entrepreneurs actifs dans l’industrie technologique et numérique, a montré que les obstacles rencontrés sont principalement liés à la gouvernance, aux risques et à l’asymétrie de l’information. L’étude a révélé que les acteurs jouent selon un ensemble divergent de règles de stratégie. Elle implique que plus la confiance est grande, plus les récompenses sont importantes. Cependant, les préoccupations concernant le contrôle de l’entreprise diminuent le niveau de confiance entre les deux parties. L’étude admet ainsi que la relation de réciprocité ne peut être uniquement motivée par les rendements et les résultats attendus ; mais plutôt par la solidarité, la compassion et la moralité. À noter que l’évolution des contrats pourrait attirer les investisseurs internationaux. La stimulation des activités du capital-risque dans le pays pourrait accélérer l’innovation, l’acquisition de nouvelles technologies, la compétitivité économique du pays et la création d’emplois. Elle pourrait freiner la fuite des cerveaux et des talents.

Few studies have investigated the relationships between entrepreneurs and venture capitalists in Lebanon. This blind spot motivated us to examine how venture capital works from the entrepreneurs’ perspective. Based on the agency and exchange theories, the study analyzes the Venture Capital (VC) state, the main reasons behind its bottlenecks, and the complex relationship between the entrepreneurs and the venture capitalists. Based on a quantitative methodology, a survey, addressed to 50 active entrepreneurs in the tech and digital industry, reveals that obstacles are mainly related to governance, risk, and information asymmetry. It also reveals that the actors are playing by a different set of strategy rules, and that the greater the level of trust, the greater the rewards. However, concerns around the firm control and ownership negatively affect the relation of reciprocity. We conclude that such a relationship cannot only be motivated by the expected returns and outcomes ; but rather, by solidarity, compassion, and morality. To note that the evolution of the deals can pave the way to international investors. Stimulating venture capital activities in the country can foster innovation, acquire new technologies, maintain the country’s economic competitiveness, enhance overall job creation, and decrease brain drain.