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Souvent caricaturées comme sclérosées ou vieillissantes, parfois dénoncées pour leur conservatisme et leur archaïsme, les organisations syndicales se présentent à l’observateur comme une réalité plus complexe et contrastée qu’on ne veut l’entendre. Il est vrai que, confrontées à la communication conçue comme enjeu stratégique, comme terrain symbolique sur lequel se joue l’essentiel des luttes opposant représentants des salariés et employeurs, elles paraissent relativement démunies. L’article se propose d’identifier puis d’expliciter ces problèmes de communication auxquels les organisations syndicales doivent faire face, tant localement pour les syndicats d’entreprise qu’à l’échelon confédéral. S’appuyant sur des données provenant de différentes sources, les analyses tentent de progresser dans la compréhension de ce qui est confusément rangé sous la rubrique « crise du syndicalisme ».

Syndicalism to the Test of CommunicationOften caricatured as sclerotic, sometimes criticized for their conservatism and their archaism, the unions appear to the observer as more complex we want to hear it. It is true that, faced with the communication as strategic issue, as symbolic terrain on which plays most of the struggles between employee representatives and employers, they appear to be relatively poor. The article aims to identify and then explain the communication problems that unions face, both locally for the company unions that the confederal level. Based on data from different sources, the analyze tempt to advance the understanding of what is vaguely stored under « crisis of syndicalism ».