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Les critiques adressées aux conceptions modernistes et fonctionnalistes de l’architecture et de la ville ont conduit, dans ce champ professionnel, à un renouvellement des positions et des doctrines pour une architecture « signifiante ». Renouvellement qui, au tournant des années 70, a conduit nombre d’architectes à chercher des ingrédients intellectuels du côté des sciences sociales et de la sémiologie. Aujourd’hui, ces postures architecturales croisent une volonté croissante d’identité narrative et distinctive des villes, liée à la métropolisation, qui passe par la mobilisation de l’architecture et encourage en retour le développement d’une « starification » du champ architectural. D’abord, l’article rappelle comment le renouvellement des doctrines et postures architecturales n’est possible que dans la mesure où il rencontre un renouvellement des formes de la commande architecturale et urbaine. Ensuite, il examine les usages contemporains du pouvoir symbolique de l’architecture et interroge les limites de ce phénomène et ses effets sur le monde urbain contemporain.

?The criticism of modernist and functionalist designs of architecture and the city led in this career field to a renewal of positions and doctrines for a “meaningful” architecture. ? Renewal at the turn of the 70s led many architects to seek intellectual ingredients on the side of social science and semiotics. Today, these architectural postures cross an increasing willingness of narrative identity and distinctive cities, linked to metropolisation, which involves the mobilization of architecture and encourages the development of “starification” in the architectural field. The article recalls how the first renewal of doctrines and postures architecture is only possible insofar as it encounters a renewal of the forms of architectural and urban order. Then it examines the contemporary uses of symbolic power of architecture and questions the limits of this phenomenon and its impact on the contemporary urban world.