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Les années récentes ont vu se développer une critique de l’intensification du travail. Mais il importe surtout de voir dans quelle mesure l’activité bénéficie ou non d’une organisation. Dans le travail, au sein des entreprises ou des administrations, le temps des salariés est structuré. Des dispositifs d’organisation, des objets, des définitions de fonctions lui donnent un cadre structuré tandis que les pratiques structurent le temps en retour. Cette structuration passe par la connaissance par les directions de ce à quoi les agents de terrain consacrent quotidiennement leur temps de travail. Cette connaissance peut se réduire à une simple prise d’information ponctuelle, voire lacunaire, mais elle peut aussi consister en un effort organisé pour faire remonter vers la décision stratégique la connaissance, par les agents de terrain cette fois, des situations et des réalités de l’activité. L’article cherche à montrer que, dans le travail, le temps n’est pas seulement une affaire de cadence, mais que compte également ce à quoi est consacré ce temps, ce qu’il produit. Par ailleurs, le temps n’est pas seulement structuré par un organizing, mais aussi par un strategizing. Celui-ci propose un récit qui rend ou non visible ce que produit l’utilisation de ce temps par les diverses catégories de salariés. L’article montre à propos de deux organismes HLM que la stratégie, en élaborant un récit du passé plus ou moins construit, aide ou non à rendre visibles des activités que les gardiens d’immeuble pourraient développer à partir de leur connaissance des situations pratiques.

Organizations and their marratives of yesterday timesRecent years have seen the development of a critique of work intensification. Of crucial importance nevertheless is how the activity benefits or not from an organization. At work, in business or public administrations, the employees’ time is structured. Organizational devices, objects, function definitions give it a structured framework while practices structure the time back. This article seeks to show that, at work, time is not just a matter of pace but also includes what this time is dedicated to, i.e. what it produces. Moreover, not only the organizing structures time, but also the strategizing. The latter offers a narrative that makes visible or not what is performed by the use of this time by the various categories of employees. The article shows about two social housing agencies that, as it builds a more or less elaborated narrative of the past, strategy makes it visible or not activities caretakers could develop.

Los últimos años fueron marcados por el desarrollo de una critica de la intensificación del trabajo. Pero mas que nada importa ver si la actividad tiene el apoyo o no de una organización. En el trabajo, dentro de las empresas o las administraciones, el tiempo de los empleados es estructurado. Dispositivos de organización, objetos, y definiciones de funciones, le dan un marco estructurado, mientras que las prácticas estructuran el tiempo en retorno. El articulo intenta demostrar que, dentro del trabajo, el tiempo no es solo un asunto de ritmo, pero que también importa lo que se hace durante ese tiempo, le que produce. Además, el tiempo no es solamente estructurado por un organizing, pero también por un strategizing. Ese strategizing propone un relato que hace o no visible lo que produce la utilización de ese tiempo por las diferentes categorías de empleados. A través del caso de dos organismos de vivienda social, el articulo demuestra que, elaborando un relato del pasado mas o menos construido, la estrategia ayuda o no a hacer visible las actividades que los vigilantes de inmueble podrían desarrollar.