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La peur de la violence et la figure du « dernier homme »

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2008. Ressources en ligne : Abrégé : RésuméOn parle beaucoup aujourd'hui des transformations qui marquent les pratiques de la violence, eu égard aux « guerres nouvelles » et aux violences urbaines notamment. Mais en même temps, ce qui frappe les esprits, c'est le fait que ces changements dans la violence ont lieu dans un monde qui se veut de plus en plus pacifique et pacificateur, dans un monde où la sécurité tend à devenir la valeur sociétale suprême, le bien public dominant de toutes les communautés. Une curieuse cohabitation s'installe : d'un côté, une frénésie de violence auto-régénérée alimente et perpétue la peur comme facteur de déstabilisation ; d'un autre côté, l'obsession sécuritaire conduit à des politiques uniquement vouées à lutter contre la peur de la violence. Par suite, les nouvelles pratiques de la violence obligent à repenser plusieurs types de questions : A-t-on affaire à un nouvel enjeu sociétal ? Les violences nouvelles sont-elles la mise en cause de la société de consommation ? A-t-on affaire à de nouveaux enjeux de pouvoir sur le plan symbolique et culturel ? Nous testerons une dernière hypothèse de travail sur la place du ressentiment dans une démocratisation sans démocratie.Abrégé : Much is said nowadays about changes in the practices of violence, in view of the "new wars" and urban strife in particular. At the same time, however, we are struck by the fact that these changes are taking place in a world that seeks to be more and more peaceful and peace-making, in a world in which safety is becoming the highest social value, the pre-eminent public good in every community. A curious coexistence emerges : on the one hand, a frenzy of self-propagating violence fuels and perpetuates fear, destabilizing society; on the other hand, the obsession with security gives rise to policies that are designed solely to assuage the fear of violence.Consequently, the new practices of violence compel us to reconsider several questions: Do these new forms of violence involve new stakes for society? Do they jeopardize our consumer society? Do they involve new cultural issues? Do they pose a symbolic threat to the powers that be? In closing, we test a final working hypothesis on the role of resentment in democratization without democracy.
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RésuméOn parle beaucoup aujourd'hui des transformations qui marquent les pratiques de la violence, eu égard aux « guerres nouvelles » et aux violences urbaines notamment. Mais en même temps, ce qui frappe les esprits, c'est le fait que ces changements dans la violence ont lieu dans un monde qui se veut de plus en plus pacifique et pacificateur, dans un monde où la sécurité tend à devenir la valeur sociétale suprême, le bien public dominant de toutes les communautés. Une curieuse cohabitation s'installe : d'un côté, une frénésie de violence auto-régénérée alimente et perpétue la peur comme facteur de déstabilisation ; d'un autre côté, l'obsession sécuritaire conduit à des politiques uniquement vouées à lutter contre la peur de la violence. Par suite, les nouvelles pratiques de la violence obligent à repenser plusieurs types de questions : A-t-on affaire à un nouvel enjeu sociétal ? Les violences nouvelles sont-elles la mise en cause de la société de consommation ? A-t-on affaire à de nouveaux enjeux de pouvoir sur le plan symbolique et culturel ? Nous testerons une dernière hypothèse de travail sur la place du ressentiment dans une démocratisation sans démocratie.

Much is said nowadays about changes in the practices of violence, in view of the "new wars" and urban strife in particular. At the same time, however, we are struck by the fact that these changes are taking place in a world that seeks to be more and more peaceful and peace-making, in a world in which safety is becoming the highest social value, the pre-eminent public good in every community. A curious coexistence emerges : on the one hand, a frenzy of self-propagating violence fuels and perpetuates fear, destabilizing society; on the other hand, the obsession with security gives rise to policies that are designed solely to assuage the fear of violence.Consequently, the new practices of violence compel us to reconsider several questions: Do these new forms of violence involve new stakes for society? Do they jeopardize our consumer society? Do they involve new cultural issues? Do they pose a symbolic threat to the powers that be? In closing, we test a final working hypothesis on the role of resentment in democratization without democracy.

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