Suivi de la maladie résiduelle dans le myélome multiple à l’ère de l’immunothérapie
Type de matériel :
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L’immunothérapie du myélome est à l’origine d’interférences analytiques en cytométrie en flux compliquant l’identification des plasmocytes réalisée grâce à la combinaison CD38/CD138, en particulier lors du suivi de la maladie résiduelle. Le recours à de nouveaux marqueurs phénotypiques plasmocytaires est donc nécessaire. Le daratumumab, l’un des anticorps monoclonaux thérapeutiques, masque les épitopes du CD38 ciblés par les anticorps standards utilisés en cytométrie en flux. L’emploi d’anticorps dirigés contre plusieurs épitopes du CD38 (CD38ME) ou contre un épitope différent de celui ciblé par le daratumumab (CD38HM003 et CD38JK36) permet une meilleure détection de ce marqueur en présence de daratumumab. De nouveaux marqueurs antigéniques de surface ont montré leur efficacité. Le CD319, exprimé par tous les plasmocytes avec une intensité très élevée, semble fournir une meilleure capacité de séparation des plasmocytes avec les autres cellules hématopoïétiques que le CD229. Par ailleurs, le VS38, exprimé fortement au sein des plasmocytes, présente une alternative au CD38 très prometteuse.
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