Quand la question de la pulsion déchaine les passions
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Depuis “Vie et mort en psychanalyse”, Jean Laplanche approfondit la question de la pulsion dans l’oeuvre de Freud, chemin faisant, il va aboutir dans les nouveaux fondements pour la psychanalyse à sa théorie de la séduction généralisée, en 1987, suivie de la révolution copernicienne inachevée. Quelques années plus tard, dans son livre Les chaines d’éros, André Green fait une critique sévère de l’abandon de la force pulsionnelle par Laplanche. S’ensuit un échange passionné entre ces deux grandes figures de la psychanalyse française qui aboutit à une rupture entre les deux hommes… qui ne sera que momentanée. Nous tenterons de cerner l’enjeu de cette opposition pour la théorie et la clinique psychanalytique d’aujourd’hui.
When the question of the drive fires passions.Since “Vie et mort en psychanalyse” (Life and Death in Psychoanalysis), Jean Laplanche has been exploring the question of the drive in Freud’s work, culminating in his 1987 theory of generalised seduction in New Foundations for Psychoanalysis, followed by The Unfinished Copernican Revolution. A few years later, in his book Les chaines d’éros, André Green severely criticised Laplanche’s abandonment of the drive force. What followed was a passionate exchange between these two great figures of French psychoanalysis, which led to a split between the two men… which was only temporary. We shall attempt to identify what is at issue in this opposition for today’s psychoanalytical theory and clinic.
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