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Inhibition, symptôme, angoisse se présentent aujourd’hui fréquemment ainsi dans les entretiens préliminaires, travestis des formes que le discours contemporain leur préfabrique, ainsi les vieilles phobies et paniques nous parviennent-elles « remastérisées ». La psychanalyse telle que l’ont conçue Freud et Lacan prend l’angoisse en considération : depuis lors, c’est notre condition éthique, nous ne saurions la négliger sans par là même malmener le désir. Mais si nous voulons avoir de la considération pour l’angoisse aujourd’hui, il faut la prendre de qui ça vient, c’est-à-dire des sujets du discours capitaliste, qui débarquent chez nous avec leurs symptômes calibrés en forme d’ anxiety disorder, en réponse à l’angoisse qui de toujours leur fera trouver les formes qui auront lieu dans le monde, angoisse que le DSM ne prend pas en considération car elle est au dessus de ses forces.